Les deux clubs franciliens s'affrontent cet après-midi (16h) dans des situations très différentes. Déjà sur le plan sportif. Le Paris Basketball navigue en tête de son groupe d'Eurocup et fait partie du carré d'as en Betclic Elite alors que les Mets ferment le peloton avec une équipe rapiécée. Les ambitions des deux clubs ne sont pas non plus les mêmes : les Parisiens vont investir l'Adidas Arena dans quelques jours et sont attendus, à plus ou moins brève échéance, en Euroleague. Quant aux banlieusards... On ne peut parler que de survie.
Le Parisien a mené son enquête quant à une possible fusion des deux entités comme elle avait été envisagée il y a deux ans.
« Je démens toutes ces rumeurs », déclare le président des Mets, Alain Bouvard. « Les Mets étaient mieux structurés à l’époque, notamment pour les infrastructures et le centre de formation, mais surtout auraient permis à Paris de se maintenir », rappelle un proche du dossier.
Aujourd'hui, le Paris Basketball n'a plus besoin d'une éventuelle béquille, comme le confirme le Directeur Général du club, Mathias Priez.
« Avec l’Adidas Arena à la Porte de la Chapelle, on incarnera encore plus le club du Grand Paris. Même si on n’est pas le seul à avoir une identité forte car il y a celui de Nanterre dans l’Ouest, on sera le club de Paris, du nord de Paris, avec la proximité de la Seine-Saint-Denis. Cela correspond à notre image et notre culture urbaine. »
Alain Bouvard concède qu'il s'agit désormais d'une lutte entre David et Goliath :
« On est sur un territoire et un bassin de population suffisamment importants pour que tout le monde puisse exister. On n’est pas sur le même créneau avec Paris. On a sept salariés, eux une trentaine (NDLR : le chiffre exact serait plus proche de la cinquantaine). Ils sont mieux structurés. Avec leurs résultats sportifs et l’arrivée de l’Arena, leur projet prend sens. »
Pour ce qui des Métropolitans 92, attendons juin pour savoir s'il y a eu un miracle sportif ou si le club continuera en Pro B. Ou pas.
