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Pascal Donnadieu (coach Nanterre) : « On a besoin de Limoges dans le paysage du basket français »

Samedi, Nanterre a torpillé Limoges (113-77) et consolide ainsi sa 5e place synonyme de Coupe d’Europe, mais son coach Pascal Donnadieu estime qu’il est fondamental pour le basket français que le CSP sorte indemne de ses problèmes financiers récurrents.

Juhann Begarin (Nanterre) et Danilo Nikolic (Limoges). ©Nanterre 92

Vous sortiez de deux défaites face à Paris et Villeurbanne. C’était important de rebondir face à Limoges ?
Oui, pour reprendre notre marche en avant. Je ne remets pas en cause bien sûr les deux défaites mais c’était aussi un peu un choix par rapport à Ibou Fall Faye. On a considéré que c’était le moment de le traiter avec les matches de Paris et Villeurbanne pour qu’il soit opérationnel pour la fin de saison. C’était aussi une manière de se mettre en difficulté lors de ces deux matches. Il y a eu aussi la blessure de Ben (Sene) à l’épaule qui ne s’est pas entraîné pendant quinze jours. Attention ! Ce sont deux équipes qui sont sur le papier plus fortes que nous mais disons que l’on n’était pas totalement en moyen de faire deux belles prestations, d’ailleurs on ne les a pas faites (NDLR : défaites 102-68 et 100-76 et C’est pour ça qu’il fallait vite reprendre tout ce que l’on a fait depuis le début de saison et c’est pour ça que je suis satisfait de la qualité du jeu, de l’état d’esprit de l’équipe, de l’enthousiasme -on a fait 34 passes décisives-, beaucoup d’envie, de détermination. C’était important de bien rebondir surtout que l’on a deux déplacements à Chalon et à Saint-Quentin. Ça fait quatre déplacements en cinq matches. Je suis toujours focus sur l’objectif qui est la cinquième place et c’est sûr que gagner ce soir c’est encore un pas en avant car il ne reste plus beaucoup de matches.

Limoges a des problèmes pour s’imposer à l’extérieur et n’est-ce pas particulièrement difficile de gagner ici dans le sens que ça reste un une petite salle, un peu dans le style des années 70, avec un public chaud, il y a du vacarme ? N’est-ce pas finalement un gros avantage de jouer à Maurice-Thorez ?

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