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Paulius Motiejunas, patron de l'Euroleague, "frustré" par les négociations avec la NBA

Alors que les négociations avec la NBA ont lieu depuis des semaines, le boss de l'Euroleague, Paulius Motiejunas, déplore un manque de collaboration de la part des dirigeants américains, qui finiraient par "nuire au basket européen".

Paulius Motiejunas © Euroleague

Avec l'arrivée imminente de la NBA en Europe, l'Euroleague est sur le qui-vive depuis déjà plusieurs semaines. Son patron, Paulius Motiejunas, enchaîne les discussions avec les représentants de la Grande Ligue. Mais, d'après des propos rapportés par El Pais, l'homme d'affaires lituanien serait loin d'être satisfait des derniers échanges.

"On échange toujours avec la NBA. On va continuer de dialoguer. Mais il y a beaucoup de frustration de notre côté. Peu importe les propositions que l'on met en avant, ils ne semblent pas déterminé à faire avancer les choses. [...] Ils se cantonnent à leur plan. La NBA va lancer sa ligue, ils parlent déjà de certaines villes, de certaines équipes... De notre point de vue, ce n'est pas une bonne idée. On est loin de trouver un quelconque accord, donc on se concentre sur nous et notre croissance. [...] L'Euroleague se débrouille bien depuis 26 ans."

Comme il l'affirme depuis le début du feuilleton, Motiejunas est pleinement opposé à l'idée de créer deux ligues séparées en Europe.

"Comme ils présentent les choses, c'est mauvais. Il n'y a pas besoin d'une autre compétition (en Europe). [...] Si les choses continuent dans cette voie, cela ne fera que nuire au basket européen."

Dans le cas où cette hypothèse se confirmerait, le dirigeants reste optimiste quant à la pérennité de sa compétition, et ce malgré l'attractivité que pourrait représenter la NBA Europe.

"Avec ou sans la NBA, on continuera d'être la meilleure compétition en Europe. On a les meilleurs fans, les meilleures salles et les meilleures équipes. Si on protège notre basketball, tout ira bien. La saison dernière, l'Euroleague était évaluée à un milliard d'€. Notre objectif est de tripler ce montant sur les cinq prochaines années. Cette saison, notre évaluation a déjà augmenté de 50%."

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