Pierric Poupet (ASVEL) : “Avec Mbaye Ndiaye et Noam Yaacov, il faut du temps”

Pierric Poupet, coach de l’ASVEL, après la défaite contre Berlin : “L’Alba a bien joué. Nous savions que c’était une équipe dangereuse, qui était très proche de gagner à l’extérieur. Malheureusement, c’est tombé sur nous. Je suis extrêmement déçu d’avoir eu raison de les craindre. Nous allons prendre le temps d’analyser tout ça (...). Le constat, c’est qu’il y a eu un grand manque d’énergie. Pourquoi ? Je ne sais pas. Nous pouvons tous trouver des raisons à ça. Il ne faut pas voir les choses de manière trop négative. Je sais qu’ils (les joueurs) ont voulu bien faire. Nous avons essayé différentes choses. Tout a été difficile en première mi-temps. Avec le manque d’énergie en deuxième, nous étions en échec complet, quoi que l’on propose défensivement. Ça part de là, au-delà de notre manque d’efficacité offensive. C’est le scénario d’un match sans. Malheureusement, ça tombe contre Berlin, qui est venu sans pression et avec beaucoup d’envie. De notre côté, nous en avions, mais peut-être mal canalisée, dispersée. Nous avons moins été une équipe aujourd’hui que contre l’Etoile Rouge. (...) Avec Mbaye (Ndiaye) et Noam (Yaacov), il faut du temps. Je ne leur en veux pas aujourd’hui. J’analyse toujours en équipe plutôt qu’individuellement. Même si Mbaye n’a pas brillé par des actions d’éclat, il a apporté défensivement, c’est un des seuls qui a un +/- positif. Noam est très jeune, il doit apprendre. On essaie de voir jusqu’où ils peuvent aller. Nous avons envie de donner des responsabilités à ces joueurs-là. Pour qu’ils puissent être bons, il faut que les cadres soient stables et performants (...) Nous avons aussi notre part de responsabilité, coaching staff compris. On n’a pas su proposer les bonnes solutions aujourd’hui. C’est comme ça. Nous avons fait deux pas en arrière aujourd’hui, nous voulons rebondir avant le match de dimanche. Je veux rester positif avec mes joueurs et mon coaching staff, continuer à travailler."

Edwin Jackson, arrière de l’ASVEL : “Ce soir, rien n'allait. Nous n'avons rien mis dedans, même les shoots ouverts. Nous aurions dû rester un peu plus dans le combat. Nous étions au contact en première mi-temps, mais nous avons laissé passer le momentum, ils ont marqué trop de paniers faciles. En Euroleague, peu importe l’adversaire, on le paie directement. On a laissé trop de rebonds offensifs, ils nous ont attaqué là-dessus, c’est notre péché mignon depuis le début de la saison. Nous devons fournir un effort là-dessus, tous ensemble (...) Ne pas gagner contre une équipe qui est à notre portée, c'est frustrant, surtout à la maison après un bon match contre Belgrade, mais c'est surtout difficile de ne pas confirmer les bonnes choses qu'on a vu. C’est clair qu’on se bat pour ne pas être derniers mais on se bat surtout pour progresser dans le jeu, être compétitifs en championnat et sur les prochaines échéances : Coupe de France, Leaders Cup notamment.”

À Villeurbanne.

L’ASVEL rechute lourdement contre l’Alba Berlin

Après deux victoires de rang, l’ASVEL a vécu un naufrage ce vendredi soir dans le duel des mal classés d’Euroleague face à l’Alba Berlin, à l’Astroballe (63-88). Les deux équipes affichent un bilan de 4 victoires et 17 défaites à 13 journées de la fin.

BasketEurope.comClément Carton