Playoffs Jeep Elite: L’ASVEL balaye Nanterre en trois manches et va défier Monaco en finale

Comme Monaco, Villeurbanne va se présenter invaincu en playoffs ayant gagné ses deux matches contre Le Mans puis les trois contre Nanterre. Les deux premiers de la saison régulière sont encore montés d’un cran pour l’emballage final et l’ASVEL a étouffé dans l’oeuf tout espoir de survie de Nanterre pour s’imposer 99-56. La finale devrait générer davantage de suspense que les séries de demi-finales. Du moins faut-il l’espérer pour l’intérêt de ces playoffs de Jeep Elite 2019.

Dans un palais des sports Maurice-Thorez pas bien grand mais plein de 3 000 spectateurs et une ambiance XXL vis à vis celle de Monaco et Villeurbanne, c’est… l’ASVEL qui s’est sentie tout de suite pousser des ailes. 6-21 en moins de 6 minutes avec 14 points de la paire d’intérieurs Adreian Payne/Livio Jean-Charles. C’est sa puissance athlétique conjuguée à une belle adresse qui avait permis à l’ASVEL de faire ce premier break que l’on retrouvait à l’issue du premier quart-temps. Les Villeurbannais avaient empilé 32 points tout en défendant le plomb avec 18 points encaissés.

Ce n’est pas tant que l’ASVEL desserrait les crocs, c’est plutôt que Nanterre parvenait à jouer enfin sur le bon tempo mené par un Jeremy Senglin saignant comme un steak tartare (15 points sur ses 19 premières minutes de jeu). L’écart redescendait un temps à huit points (24-32) mais les Villeurbannais par leur défense sans temps faible interdisaient aux Nanterriens tout moment d’euphorie. Les hommes de Pascal Donnadieu dégustaient de tous les côtés et sur deux trois-points de Théo Maledon l’addition montait à 33-58 à la mi-temps. Réputés pour leur adresse à trois-points, les Nanterriens avaient réalisé un pathétique 1/12 dans l’exercice (contre 7/13 à l’ASVEL) et s’étaient fait dévorer tout crû au rebond (9 à 20). Autre chiffre cruel: Jeremy Senglin totalisait à lui seul 15 des 25 d’évaluation de son équipe. Beaucoup trop isolé.

Et l’avalanche se poursuivait sans faiblir à la reprise. Un écart de trente points était enregistré dès la 22e minute, 33-63. L’ASVEL évoluait en totale confiance, un peu comme lors d’une exhibition. Les quarante points de marge était signalés dix minutes plus tard (44-84). Les Nanterriens n’aspiraient visiblement qu’à une chose: que le sacrifice se termine ! Mais rien ne leur était épargné, y compris que l’ASVEL se retrouve avec le double de points qu’eux (44-89) alors que Charles Galliou et Sofiane Briki étaient sur le terrain. L’évaluation finale n’était pas non plus belle à voir: 46 à 134 ! Au moins ont-ils évité d’en prendre 100.

Le public avait le mérite de finir le match debout et les choeurs du kop de donner de la voix jusqu’au bout et de crier « Merci Nanterre » en guise de récompense d’une belle saison malgré tout.

Les matches de la finale