La Virtus retrouve sa gloire passée. Deuxième de l'Euroleague (12 victoires, 5 défaites) derrière l'intouchable Real Madrid, elle est en embuscade, troisième du championnat national (13-4).
"Les trois mois de la saison ont montré que le président Zanetti avait raison, clame t-il. Nous ne sommes pas des mendiants mais des gens sérieux. Nous avions une idée de projet technique, nous pensions qu'elle était bonne et qu'il nous fallait juste quelqu'un qui y croyait pour obtenir des résultats. C’est ce qui se passe, même si nous n’avons encore rien fait."
Luca Banchi tacle Sergio Scariolo qui a été écarté de l'équipe durant la pré-saison suite à des critiques acerbes formulées lors de conférences de presse :
"C'est un grand professionnel. Comme tout le monde, il avait ses opinions et les exprimait publiquement sur le travail du club et de l'effectif. Pour l'instant, les faits montrent que sa vision était incorrecte, espérons que cela continue ainsi. Nous avons passé un très mauvais été. Ces deux conférences de presse ont gravement porté atteinte à l'image du club et ont affecté toutes les personnes qui y travaillent. S'il y a des choses à clarifier, cela doit se faire en privé. Mais ce club a toujours démontré que rien ne pouvait l'influencer."
Le PDG estime que l'arrivée de l'entraîneur Luca Banchi, ancien coach de Strasbourg, et sélectionneur de la Lettonie, a été un tournant :
"Moi et le directeur (Paolo) Ronci croyions en la qualité de l'effectif. L’idée était d’avoir à la tête un entraîneur qui croyait en la valeur de l’équipe. Banchi était enthousiaste d'un point de vue technique, avant même d'un point de vue économique. Oui, le tournant a été de l'avoir. C'est quelqu'un qui fait passer ses hommes avant tout. Et ce groupe est formidable sur le plan technique mais surtout humain : Belinelli, Hackett, Shengelia, Pajola, ceux qui étaient là, ont l'envie de gagner et l'attachement aux couleurs dans leur ADN. Nous savions qu’en les motivant différemment, la performance viendrait. Ils ont infecté les nouveaux. Si nous restons humbles et continuons ainsi, nous pouvons obtenir davantage de satisfaction."
Luca Baraldi a également commenté la dernière acquisition, le centre Ante Zizic :
"C'est un choix de Banchi et Ronci, quand j'ai proposé l'opération aux propriétaires, j'ai dit qu'il était intelligent et prospectif. Et puis être deuxième au classement européen, après de nombreux sacrifices, c'est un signe de confiance dans l'équipe : on y croit comme ils y croient. Cette opération a mille significations. Cela confirme la volonté d'investissement du président, cela confirme notre confiance dans les valeurs de l'équipe et du staff à commencer par le coach."
Un commentaire également sur l'autre transfert récent, celui du Letton Rihards Lomazs passé par l'ASVEL :
"Banchi le respecte et le voulait, nous lui faisons confiance et pensons qu'il peut être fondamental. Si vous voulez gagner le Tour de France et le Giro d'Italia, vous avez besoin des leaders, mais aussi des domestiques qui vous emmènent au sommet."