Difficile de passer à côté des deux équipes en forme du moment en Pro B. Tandis que La Rochelle a décroché sa dixième victoire d’affilée la veille à Evreux, Boulazac a enregistré un neuvième succès de rang.
Au Palio, contre un Élan Béarnais diminué, qui se déplaçait avec seulement six joueurs pro, Travis Munnings venant d’être papa et Kendall Anthony étant touché à la main, l’équipe d’Alexandre Ménard a largement dominé les débats en première mi-temps (51-40) bien que cela ne se reflète pas dans le score final (82-76).
« On a du mal à rester constants 40 minutes avec la fatigue. On aurait pu gagner de 10 ou 12 points mais on a parfois ralenti, joué à contre-courant, refusé des tirs. Il nous manque notre meilleur marqueur, Hugo Robineau, mais on a fait le boulot avec des joueurs qui ont mouillé le maillot. Le Palio donne de l’énergie, c’est incroyable. On est à dix victoires, on se rapproche du maintien. On finit avec 22 passes décisives, cela montre que tout le monde est important. Par exemple, Angelo Warner n’était pas dedans au retour des vestiaires mais quand il revient sur le terrain, il scelle le sort du match », a constaté le coach périgourdin dans Sud-Ouest.
Si le discours reste mesuré, il y a fort à parier que le BBD, troisième à l’issue de la 13e journée (10-3) à deux victoires du Stade Rochelais, ne jouera pas que pour le maintien en fin de saison.
Pau-Orthez toujours en sous-nombre
« C’est terrible pour nous d’avoir deux joueurs majeurs absents. C’est un contexte difficile pour nous contre une équipe en confiance, dans une salle pleine. On ne lâche pas, à la fin, on peut même se rapprocher. On est dominés dans l’ensemble de la partie mais on a le mérite d’être revenus. Jeudi, on n’était que huit à l’entraînement. Les joueurs se sont battus, mais on était quand même en mesure de faire mieux dès le début », a concédé le coach palois Eric Bartecheky. L'Élan Béarnais reste dans le top 8 (7-6, 7e), un moindre mal.
