À la lecture de l'Observateur du Valenciennois, on apprend de la bouche du président de l'AS Denain-Voltaire, Yoan Senez que le coach de la saison dernière, François Sence, longtemps en arrêt maladie, a été licencié pour faute grave. Le président nordiste parle d'un conflit dans lequel « le club vient d'obtenir une première victoire juridique en obtenant son expulsion du logement qu'il occupe toujours sans titre alors qu'il est loué par Denain Voltaire. »
Par ailleurs, Yohan Senez revient sur la construction en ville d'une nouvelle salle de 5 000 places prévue en principe pour 2026 et pour un coût de 20 M€:
« On a bien fait évoluer la salle Jean-Degros (NDLR : 1 200 places plus deux tribunes de 400 places rétractables) ces dernières saisons mais on y est trop à l'étroit. Denain Voltaire, ce n'est pas qu'une équipe pro, c'est aussi une école de basket et un centre de formation. En termes de logistique et de créneau, c'est compliqué. Pour l'accueil du public, on est un peu prisonnier de ce complexe avec un parking, une buvette, des sanitaires et une salle VIP trop petits. Pour le côté spectacle, on peut difficilement monter en gamme dans la salle Jean-Degros. Cette salle de correspond plus à la volonté de croissance du club. »
Avec une telle enceinte de 5 000 places, soit le quart de la population de la ville, Denain pourra t-il espérer à terme revenir dans l’élite comme ce fut le cas dans les années 50-70 ?
« Il ne faut rien s'interdire, Saint-Quentin est un club comparable au nôtre et il est en train d'accomplir un parcours remarquable dans l’élite du basket. Quand on sera sportivement capable de franchir ce palier, il faudra un tour de table financier élargi avec un partenariat public-privé en capacité d'embarquer des gens dans ce projet. »
La dernière fois que Denain a évolué en première division remonte à la saison 1977-78 avec dans ses rangs Jean-Pierre Staelens, Pierre Galle, Ulysse Gruda -le père de Sandrine- et Bob Wymbs, qui fut d'ailleurs plus tard un joueur de Saint-Quentin.