La Chorale de Roanne a un budget très important pour la Pro B, 5,1 millions d'euros (avec l'association), à comparer au trio de tête de la saison dernière : 4,98M€ pour Pau, 4,24M€ pour Antibes et 4,15M€ pour Orléans.
« On garde une structure digne d’un club d’Élite. Aussi bizarre que cela puisse paraître, on aura une structure plus forte que la saison dernière, alors qu’on descend. C’est pour ça que l’on parle de construction de la Chorale. Grâce à notre expérience de ces quinze dernières années, on souhaite faire de nos erreurs des réussites. » Le président ajoute : « L’ambition est de remonter, mais pas n’importe quand et n’importe comment. Il faut monter en ayant la structure pour. On a ciblé un programme de trois ans. Si on remonte la saison prochaine, c’est très bien. Sinon, ce n’est pas une fin en soi. Il faudra le faire au bout de ces trois ans. Il faudra être humble et appréhender cette nouvelle division. On est Roanne, mais il y a des grosses équipes : Saint-Chamond, Orléans, Antibes, Pau, Blois… Ce sera plus compliqué que d’habitude. »
Emmanuel Brochot confesse par ailleurs qu'il n'a toujours pas trouvé le directeur sportif idoine.
« J’ai des exigences très fortes sur le recrutement du directeur sportif. J’ai réalisé plus d’une quinzaine d’entretiens, je n’ai pas trouvé celui que je voulais. Je veux quelqu’un qui soit avant tout passionné par la Chorale, qui partage notre projet. Il doit faire en sorte d’avoir un portefeuille de joueurs, d’avoir un management auprès d’eux qui correspond à notre code ADN et pas ce que lui pourrait imaginer. On était sur le point de signer quelqu’un qui était bien, mais à un moment, il a eu des ambitions financières démesurées. Et on n’est pas allé plus loin. Il nous faut un directeur sportif, mais il nous faut le bon. On ne va pas signer un directeur sportif comme certains clubs le font. Je vois certaines signatures… »
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