Sur son site internet, l’UJAP Quimper a interrogé son Directeur Général Hamid Mesbah notamment sur le dossier de la salle sachant que le club souhaite bénéficier d’une structure plus adaptée à son rang. A propos d’améliorer l’actuelle salle Michel-Gloaguen, le DG est clair:
« Il n’y en a aucune. On est au bout du bout de ce qu’on peut faire, on a optimisé au maximum le moindre m² et aujourd’hui, on se retrouve avec le même problème qu’il y a 3 ans. C’est à dire qu’on est saturé de partout : quand on avait notre vieux chapiteau, maintenant, on a pratiquement 580 VIP à chaque match, on est plus qu’au taquet au niveau sécurité. On n’a aucune possibilité donc, c’est impossible d’aller dans la division supérieure sans un outil de travail adapté. Admettons que cette année était amenée à monter, en plus c’est une saison qui sur le papier, paraît à notre portée pour y arriver, au même titre que Nancy ou Blois, on se rend compte qu’aujourd’hui, aller au-dessus… la marche est haute structurellement, économiquement. Il faudrait avoir un budget entre 3,8 millions et 4 millions et on a un budget de 1,9 millions… donc, c’est compliqué ! Mais on est des compétiteurs, il y a les joueurs sur le terrain, moi je suis en dehors du terrain, les dirigeants aussi mais on est tous des compétiteurs et on a envie de relever le challenge. Maintenant, c’est sûr, sans outil de travail, pérenniser à ce niveau-là, c’est impossible. Donc, il faut prendre notre mal en patience. Il faut surtout arriver à préserver cet équilibre jusqu’à, on espère une nouvelle salle. Une montée ça ne se refuse pas si ça arrive on continuera à déplacer des montagnes avec les dirigeants. Moi, ma crainte, aujourd’hui, c’est notre capacité de ne pas disparaître entre maintenant et l’entrée dans une nouvelle salle, car on est monté très vite, on a beaucoup bossé, on s’est beaucoup battus. Ce qu’on revendique, ça paraît légitime car on est sur un territoire où il n’y a pas de foot, pas de rugby, les 2 sports qui prennent tous les droites télés… Là, on est sur un sport, comme le hand, de ville moyenne, de province. Mais on est le sport n°1 à Quimper et moi, je n’ai pas honte de le dire, on a travaillé pour ça et la volonté, c’est de se dire qu’on est tous de passage dans un club, que ce soit bénévole, salarié, dirigeant. Moi, mon boulot, car c’est mon métier, c’est de faire qu’il y aura un club dans 10 ans. Si on n’a pas d’outil de travail, on n’arrivera même pas à se maintenir en Pro B. Là, on est parti de très bas, on a failli descendre dès la 1ère année, et là, on est très haut. Si on arrive à rester très haut cette année, c’est bien mais quid de la saison prochaine ? Est-ce qu’on va se faire dépouiller de joueurs ? Est-ce qu’on va monter ? Si on se maintient, avec quels joueurs ? «