A 38 ans, l’intérieur de l’Argentine, Luis Scola, semble éternel. Alors qu’il joue désormais en Chine, son attachement au maillot albiceleste est comparable à celui de Boris Diaw pour le maillot Bleu. Il a encore été déterminant pour sa sélection et le nouveau format de qualifications lui plait beaucoup.
L’Argentine n’a fait qu’une bouchée de l’Uruguay (102-58) et pointe désormais à 5v-1d sur les trois premières fenêtres. Luis Scola est toujours aussi fort (29 pts à 12/17, 11 rbds et 4 pds). Au terme du match, il a lancé un hommage vibrant au nouveau format de qualification dont l’installation a généré bien des frustrations, notamment en France en raison d’une situation bien spécifique, mais qui convainc beaucoup d’acteurs du basket un peu partout sur la planète.
« J’adore les fenêtres. J’aime le fait de jouer à la maison et à l’extérieur, c’est bien. J’aime aussi le fait qu’il y ait des matches de la sélection toute l’année. Tout ce que ces matches génèrent est bon pour le basket. En fait, le seul problème avec ces fenêtres, ce sont les joueurs d’Euroleague. Je pense qu’il est tout à fait possible de coexister pendant les fenêtres sans les joueurs NBA, même si ce n’est pas l’idéal, tout le monde est d’accord. Mais de toutes façons, il était devenu très difficile pour les joueurs NBA de venir pour les tournois régionaux en étant mobilisés six ou sept semaines de suite tous les ans. Avec ce format, on élimine un long tournoi, une longue campagne en équipe nationale et on augmente ainsi les chances de voir les joueurs rejoindre leur sélection. L’autre problème, c’est pour les joueurs d’Euroleague. Et c’est vraiment dommage parce que l’Euroleague, en agissant ainsi, détraque et gâche tout ce qui se trouve en dessous d’elle. Mais une fois que le problème sera réglé, cette nouvelle formule sera vraiment super. J’adore. Je préfère en fait, si les joueurs sont libérés pour jouer. »
Photo: FIBA
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