Une tumeur testiculaire a été détectée chez le joueur italien nécessitant une opération ; une situation analogue à celle survenue au Choletais Kim Tillie. Achille Polonara est retourné à l'entraînement le mardi 28 octobre.
"Naturellement, c'était une période très difficile, mais je suis heureux d'être là, j'ai repris l'entraînement avec mes coéquipiers. Aujourd'hui, j'ai eu ma première séance d'entraînement après cette situation un peu compliquée et délicate mais je suis heureux, car après presque deux mois après l'opération, je me sens bien et je suis prêt à jouer. Lors de mon premier entraînement, j'étais très excité, comme si je devais jouer un match officiel, car déjà suivre un entraînement avec contact était vraiment quelque chose que j'attendais depuis longtemps. J'ai essayé de faire un bon entraînement et je pensais que ce serait bien pire après deux mois durant lesquels je n'ai pratiquement pas touché le ballon, mais non, c'était une bonne séance d'entraînement et nous espérons que jour après jour je me sentirai de mieux en mieux."
Polonara parle également du 6 octobre, des instants qui ont suivi la découverte de la tumeur jusqu'à l'opération :
"Je l'ai découverte grâce à un test antidopage effectué après la finale de la Supercoupe à Brescia. Naturellement, le résultat est arrivé au bout de quelques semaines. C'était le 6 octobre et j'ai reçu un e-mail, j'avais fini de déjeuner et je me reposais au lit avec ma femme et ma fille et j'ai reçu sur mon téléphone portable un e-mail du parquet fédéral antidopage. N'ayant jamais reçu d'e-mail de ce genre, j'ai tout de suite été inquiet. Il était écrit qu'il y avait une valeur anormale chez un sportif et que je devrais démontrer, dans un délai de deux semaines, si c'était une valeur venant de mon corps ou non. Panique totale ! D'un côté j'étais calme parce que je n'avais rien pris d'étrange, par contre je me suis dis, et si c'était quelque chose de plus grave ? J'ai appelé le médecin de la Virtus, le légendaire Diego Rizzo, et il m'a dit qu'il allait tenter de comprendre ce que c'était. Je commence à consulter sur internet, je tape le nom de cette valeur HCG et parmi les résultats "femmes enceintes" apparaît, j'ajoute "chez les sportifs" et je trouve un article relatif à Acerbi. Le docteur Rizzo m'a recontacté et m'a dit d'aller à Sant'Orsola pour un examen. J'arrive à Sant'Orsola et dès que je commence cet examen je découvre immédiatement la tumeur. Au début, je l'ai pris assez sereinement, les médecins m'ont rassuré en me disant qu'il n'y avait pas de quoi s'inquiéter, que ma vie ou ma carrière n'était pas en danger. Une fois l’opération terminée, tout s’est bien passé. Je pensais que le pire était passé, mais le plus important était le prochain, c'est-à-dire le scanner post-opératoire pour comprendre si cette tumeur s'était également retrouvée dans d'autres régions. Heureusement, ce n'était pas le cas, il y a eu des jours d'anxieté, espérons que le pire soit passé."
