Kenny Atkinson a joué comme meneur de jeu pour Montpellier, Golbey-Epinal, Mulhouse, Nantes par deux fois et Evreux. Il a été ensuite assistant coach au Paris Basketball Racing de 2004 à 2006, de Jacques Monclar puis de... Gordon Herbert, l'actuel coach de l'équipe d'Allemagne.
A BasketUSA, Kenny Atkinson a raconté, il y a six ans, que sa grand-mère qui venait du Québec parlait exclusivement français, que son arrière grand-mère était française, et qu'il a toujours eu ce petit quelque chose en lui qui l’attirait inévitablement vers la France. Ses meilleurs souvenirs ?
« Ah, je ne sais pas, je suis simplement un francophile ! J’adore la nourriture, j’adore les gens. J’y ai passé des années merveilleuses en tant que joueur puis en tant qu’entraîneur. J’ai mangé la culture française [en français, ndlr]. Je me suis vraiment immergé dans la culture française. Je suis un bon vivant [en français également, ndlr]. J’aime la mentalité française et puis, c’est un pays magnifique. Que ce soit à Dijon, à Epinal, j’ai apprécié chaque ville où je suis passé. Et à chaque fois, j’ai appris quelque chose de nouveau sur moi-même, en tant qu’entraîneur mais aussi en tant qu’individu. Honnêtement, sans cette expérience en France, je ne pense pas que j’en serai là où j’en suis maintenant. J’ai beaucoup appris sur moi-même et ça m’a permis de mieux comprendre le monde en général. »
L'actuel assistant-coach des Golden State Warriors assure avoir appris des joueurs et des entraîneurs français et à l'époque, il regrettait de ne pas être retourné en France. Il va donc combler bientôt ce "manque". Il pourra de nouveau goûter son plat préféré, le foi gras, et revoir sa ville préférée.
« Nantes est, comme vous dites, sous-estimée [en français, ndlr] mais bon, la plus belle ville, c’est Paris. Mais chaque ville où je suis passé, j’ai adoré. J’ai adoré Epinal, j’ai adoré Montpellier, j’ai adoré Mulhouse aussi. Mais Paris, c’est le top. Il y a tellement de choses à voir et à faire. »
Notamment y disputer les Jeux Olympiques...