C'est grâce à la pole position de son équipe en Pro B que Julien Cortey a été l'assistant du Finlandais Tuomas Iisalo, et leur équipe a triomphé 154-149. Il a fait part de ses impressions à Sud Ouest. Voici ce qu'il a dit à propos de l'organisation.
« L’organisation me permettait de faire venir trois personnes. Ma femme et mes deux enfants sont venus avec moi. À la gare Montparnasse, le vendredi midi, un chauffeur nous attendait dans le hall avec le logo All Star Game. Aucun détail n’a été laissé au hasard. Nous étions dans un hôtel qui jouxtait l’Accor Arena. À mon arrivée dans la chambre, un cadeau (une montre) m’attendait. C’était la même chose pour tous les participants. Je suis allé récupérer mes dotations. Autour de nous, les gens s’occupaient de tout. Mes enfants avaient une salle pour jouer. Le jour du match, afin d’éviter la foule, on a pris des voitures depuis l’hôtel en empruntant les souterrains de la salle. Pour se donner une idée, c’est comme si on prenait sa voiture pour aller de Gaston-Neveur au gymnase des Parcs… »
Julien Cortey a été tout spécialement frappé par le niveau de jeu de Mike James et sa disponibilité.
« Ce qui était amusant c’est que moi, je les connaissais, alors qu’eux non (rires). Ce sont des gars que je regarde à la télé en Betclic ou en Coupe d’Europe. Franchement, ils sont tous abordables. Un garçon comme Tyson Ward (joueur au Paris Basket, NDLR) est très cool. À l’image du concours de dunks qu’il a disputé. Mike James ? C’est une autre dimension. Tout le monde s’arrête et le regarde quand il prend le ballon, même les « Ricains ». À l’hôtel, les gens lui demandaient des selfies et des autographes. Il peut se faire arrêter 70 fois en 200 mètres et il se prête au jeu. Je me suis retrouvé à une chaise de lui pendant le match, je lui ai demandé s’il n’avait pas les jambes trop lourdes (Monaco avait joué la veille en Euroleague, NDLR). C’est un gars sympa mais il en impose clairement. »