Aller au contenu

Quentin Serron : "Sans être heureux, ça ne vaut pas la peine de jouer à l’étranger"

De retour dans son pays, l'ancien joueur de LNB, le Belge Quentin Serron (1,90 m, 33 ans) se remet bien d'une grave blessure.

©FIBA

Quentin Serron n'avait joué que six matches la saison dernière en raison d'une opération des ligaments croisés au genou alors qu'il en était à la première année d'un contrat de trois ans avec le Limburg United.

"C’était la première fois que je subissais une telle blessure au genou, raconte t-il à la Dernière Heure. Il y avait donc une part de doutes, surtout à ce stade de ma carrière. J’ai un jeu fortement basé sur l’explosivité, que ce soit en attaque ou en défense, et je me suis demandé si je parviendrais encore à exploiter ça et à sauter comme avant. En début de rééducation, la douleur était très vive et tu prends un coup en sentant que ta jambe n’est plus capable de réaliser même un petit exercice basique. Il faut pouvoir rester positif et fort mentalement. Mais j’ai été bien soutenu par mes équipiers, le staff, les kinés et ma famille.”

Le Belge tourne à la moyenne de 7,5 points, 2,5 passes et 2,2 rebonds en 22 minutes en moyenne par match en sortie de banc.

Je suis un peu surpris que ça se passe aussi bien. Même s’il faut sans doute encore s’attendre à des hauts et des bas. J’estime encore avoir une marge de progression. Mais je ne me concentre pas sur mes stats. Le plus important reste ma santé physique. Quand on a traversé une si longue période d’indisponibilité, à mon âge, on a envie de profiter de chaque match. Et les bons résultats de l’équipe accroissent encore plus le plaisir d’être de retour.”

Quentin Serron a connu sa première expérience à l'étranger, à Gravelines -deux ans à partir de 2016- avant de passer à Strasbourg -deux autres années-, Bilbao et Boulazac pour l'exercice 2021-22 en Pro B.

J’ai vécu des bonnes expériences et des moins bonnes. Quand tu as un statut d’étranger au sein d’une équipe, tu as plus de pression et on peut vite te mettre sur le côté si ça ne tourne pas. C’est ce qui m’est arrivé à Strasbourg avec qui j’ai gagné la Leaders Cup en France avant d’être écarté la saison suivante. Cela m'a cependant permis de rejoindre Bilbao et de réaliser un rêve en jouant dans le championnat d’Espagne. Même si ce n’était pas facile car je suis resté éloigné de ma famille très longtemps à cause du Covid à cette époque. La famille est ma priorité et, après une saison moyenne à Boulazac, j’ai senti qu’il était temps de revenir en Belgique. Sans être heureux, ça ne vaut pas la peine de jouer à l’étranger. Et Limburg m’a convaincu en me présentant un projet ambitieux.”

Commentaires

Fil d'actualité