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NM1Pro B

Président d'Evreux, Patrick Roussel pointe du doigt la mentalité des jeunes joueurs

Après une fin de saison regrettable pour l’ALM Évreux, le président Patrick Roussel revient sur les raisons qui précipité son club en Nationale 1. Le dirigeant admet des erreurs de recrutement, de management, mais parle aussi de la difficulté à impliquer les plus jeunes éléments de l'équipe.

Patrick Roussel © ALM Evreux

La défaite contre l'Alliance Sport Alsace (76-65), le 3 mai dernier, était celle de trop pour Evreux. Un temps classé à la 8e position en Pro B, l’ALM a finalement terminé sa saison à la 17e et avant-dernière place. Avec pour conséquence une relégation en Nationale 1, la première depuis la création de la Ligue Nationale de Basket en 1987. Mais alors quelles sont les causes de cette chute ? 

 « Des jeunes sur leur smartphone avec leur casque »

Invité à s'exprimer sur le sujet par France Bleu Normandie, le président Patrick Roussel insiste tout d’abord sur le comportement des jeunes joueurs de l’équipe durant la saison. Le dirigeant considère que les novices de l’ALM étaient dans "leur bulle" : Une fois l’entraînement terminé, les joueurs enfilent les casques et se plongent dans leurs smartphones. D’après Patrick Roussel, ces derniers sont « ailleurs » lorsqu’on essaye de leur faire passer un message. 

Une mayonnaise qui ne prend pas

Patrick Roussel admet donc des erreurs dans la construction de l'effectif 2023-24 d'Evreux, avec des changements en cours de saison et un groupe définitif formé trop tardivement. Il assume toutefois le remplacement du coach Neno Ašćerić. De plus, le pari audacieux du club de composer l’équipe d’un mélange de jeunes joueurs et d’autres plus expérimentés n'a finalement pas été efficace. Le dirigeant déplore d'ailleurs qu’aucun joueur de l’ALM n’ait su devenir le leader de l’équipe en 2023-24.

Une ligne directrice claire pour la prochaine saison

Frustré mais toujours motivé, Patrick Roussel est affirmatif au sujet des objectifs d'Évreux pour 2024-2025 : remonter en Pro B directeme t. « La NM1 est sans doute plus difficile que la Pro B. (…) Les mentalités ne sont pas les mêmes. (…) Il faut former une équipe avec des guerriers, avec des gens qui ont envie de mouiller le maillot, de se respecter et de respecter le collectif » explique-t-il, en précisant également que l’ALM bénéficiera du même budget et de la même masse salariale la saison prochaine en troisième division. 

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