L'ESMS, c'est un club qui a réuni trois villages, Sarraziet, Montsoué et Montgaillard, et qui déjà l'année dernière est parvenue en finale de cette Coupe des Landes où elle fut battue par le Biscarosse de Boris Diaw. Ella va donc retenter sa chance avec toujours Rémi Lesca en meneur de jeu.
Rémi Lesca, est un ancien joueur de Pau, Châlons-Reims, Levallois et Boulazac, qui a aujourd'hui 34 ans, qui vient d'obtenir le titre de champion de France de Nationale 2, mais qui n'a jamais encore soulevé la "Coupe du Monde" des Landes.
« C’est le scénario idéal pour notre équipe en fin de cycle entre guillemets, pour le coach et pour les anciens joueurs comme moi. Déjà, repartir avec un trophée (champion de France de N2), c’est vraiment chouette, d’autant que c’est le premier du club. Mon but était de laisser une trace dans ce club. Quand j’ai pris la décision de m’arrêter en février ou mars, c’était avec l’idée de partir en se disant : « Au moins, si on a un trophée ou deux, on partira la tête haute, » confie Rémi Lesca à La République des Pyrénées. « Le club la cherche depuis 25 ans, et moi je suis revenu dans les Landes aussi pour ça. Les opportunités de gagner une Coupe, on n’en a pas beaucoup dans une vie. »
Rémi Lesca n'a pas toujours digéré d'avoir été battu l'année dernière par Biscarosse qui avait bénéficié d'un bonus de 49 points d'avance puisque le BOB évoluait en Départementale 3, et l'ESMS, sept divisions plus haut en Nationale 2.
« Ce que les gens ne comprennent pas, ce n’est pas que je sois rageux d’avoir perdu, c’est que pour moi, ce n’était pas du sport. Si ce samedi on perd contre Mont-de-Marsan, on perdra sur le terrain. Si on n’est pas capable de les battre de plus de 7 points, c’est qu’on ne le mérite pas, qu’ils ont été plus forts que nous après avoir fait une excellente saison. Quand on fait des sacrifices pour sortir du monde pro, pour trouver une reconversion, un travail, et sacrifier entre guillemets le niveau basket pour gagner la Coupe des Landes, et qu’après on tombe là-dessus, ça me fout les boules ! L’année dernière restera une année à part. Pour moi, ça ne compte pas comme du basket pur et dur. »