Jean-Denys Choulet (Roanne) : “Il n'y a quasiment pas eu un jour où on n'a pas eu une merde”

Pour la deuxième fois, Jean-Denys Choulet a été licencié de la Chorale de Roanne, son club de cœur. S'il reconnaît que les résultats sportifs n'étaient pas à la hauteur des attentes cette saison (7 victoires et 15 défaites, 17e), le coach ligérien restait confiant afin de maintenir le club dans l'élite du basket français. Il n'aura pas l'occasion d'aller au bout. Il a livré sa première réaction au Pays Roannais.

“Le président (Emmanuel Brochot) m'a dit qu'on ne pouvait plus continuer comme ça. Le match de Strasbourg était quand même très encourageant. J'ai donné mon temps, ma vie, ma passion dans la Chorale. Certes, les résultats, et j'en suis responsable, n'étaient pas bons, mais il y avait des matches à notre portée à venir à domicile. Il n'y pas quasiment pas eu un jour sans qu'on ait une merde cette saison (...) Sekou (Doumbouya) est en partie venue car j'étais là. D.J. (Cooper) est aussi venu parce que j'étais là."

A l’inverse, le président Emmanuel Brochot pense qu’il s’agit du bon choix pour donner un nouveau souffle à cette équipe, alors qu’il reste moins d'un tiers du championnat à disputer. “Tout le monde sait l’amitié, le respect que j’ai pour Jean-Denys (Choulet). Mais ne rien faire était pour moi accepter notre destin. Je ne sais pas si c’est le bon choix, on le saura dans quelques semaines”, a-t-il raconté au Progrès, qui indique que le coach était de plus en plus isolé en interne.

Marc Berjoan, coach des espoirs, et Loïc Bard, l’assistant, ont pris l’équipe en main dès mardi soir. Le duo sera sur le banc samedi soir contre Le Portel.