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Ron Anderson, le joueur aux 664 matches NBA resté fidèle à la France

Entretien avec Ron Anderson, l’homme aux 10 saisons de NBA, qui a joué en Régionale dans le Maine-et-Loire jusqu’à 52 ans et qui à la retraite, n’a pas l’intention de quitter la France.

Ron Aderson © Sixers

On l’imagine siroter un punch coco au bord de sa piscine, pêcher l’espadon à Miami, jouer au golf à Key Biscane. Ron Anderson a très bien gagné sa vie, même si les salaires en NBA n’étaient pas à son époque hypertrophiés comme aujourd’hui. Le site Hoopshype fait état d’un gain de 2,675 000 dollars rien que sur quatre saisons aux Philadephia Sixers de 1991 à 1994, soit 5 942 000€ en tenant compte de l’inflation ou si vous préférez 5 400 000 euros. Et Ron Anderson a joué au total pendant dix saisons en NBA, à Cleveland, Indiana, New Jersey et Washington en plus de Phila.

Le tout lui a permis d’engranger 664 matches et de profiter à fond de son arme numéro 1 : le shoot. Il a ainsi tourné sur l'ensemble de sa carrière en NBA à 10,6 points de moyenne et 47,9% de réussite aux tirs. Il a côtoyé Charles Barkley, Manute Bol, World B. Free, Wayman Tisdale, Gheorghe Muresan, Kenny Anderson, et Terence Stansbury avec qui il organisera plus tard un camp en France. Il s’est fait télescoper par Dennis Rodman ce qui a meurtri son genou et surtout il a planté 34 points face aux Chicago Bulls de Michael Jordan et 36 contre les Boston Celtics de Larry Bird et autant contre les New York Knicks de Pat Ewing.

Par contre, le filiforme Ron Anderson a avoué ne pas avoir fait de muscu et reconnaissait que la défense n’était pas son credo.« Je ne pense pas que ce soit le fait d'avoir été un joueur unidimensionnel qui était mon problème », analysera t-il plus tard en France pour le mensuel Maxi-Basket. « Parce qu'en fait c'était ça mon rôle en NBA. Être 6e homme, sortir du banc et scorer. C'est ce que j'ai toujours fait. Simplement, sur ma dernière saison, j'ai eu un problème de genou, et j'ai eu du mal à revenir. Je n'ai pas pu retourner en NBA. Alors je suis parti en CBA parce que c'était une occasion de jouer, mais je n'ai pas aimé du tout parce que ce n'est vraiment pas une Ligue professionnelle, moins qu'ici en France par exemple. » Dans un autre numéro de Maxi-Basket, l’Américain lâchait cette confidence prémonitoire : « Ce n'est pas que j'aime particulièrement voyager, c'est mon boulot. Mais quand je prendrai ma retraite je serai plus relax. »

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