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Salaires 2022-23 – Bourg : une trouvaille nommée James Palmer

Après une saison ratée, ponctuée par le limogeage de Laurent Legname, la JL Bourg a rebondi sous les ordres de Freddy Fauthoux. En Eurocup – coleader de son groupe – comme en Betclic Élite, la Jeu peut se satisfaire de sa première partie de saison. Et ce grâce à quelques étrangers bon marché. Comme

Après une saison ratée, ponctuée par le limogeage de Laurent Legname, la JL Bourg a rebondi sous les ordres de Freddy Fauthoux. En Eurocup – coleader de son groupe – comme en Betclic Élite, la Jeu peut se satisfaire de sa première partie de saison. Et ce grâce à quelques étrangers bon marché.

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Bourg-en-Bresse – saison 2022-2023
Budget : 6 375 000 euros (7e, -1 %)
Masse salariale : 1 865 000 euros (7e, -3 %)
Classement après 16 journées : 8e (9-7)

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Avec Strasbourg, Boulogne-Levallois et bien évidemment Pau, la JL Bourg est l’une des quatre équipes dont le budget, et donc la masse salariale, n’a pas augmenté par rapport au dernier exercice. Conséquence d’une saison 2021-22 en-dessous des standards auxquels le club avait habitué les saisons précédentes – 11e et élimination en saison régulière d’Eurocup -, et ce malgré des finances sans excès.

Tout aurait pu changer à l’intersaison mais la Jeu a fait le choix de conserver son ossature d’internationaux français, à l’exception de Maxime Roos, départ compensé en partie par l’arrivée de Kevin Kokila. Les efforts du club se sont donc concentrés sur les Américains, pour le moment avec succès.

Palmer – Mike – Floyd, un trio bon marché

Sixième scoreur de Betclic Élite et quatorzième à l’évaluation, James Palmer apparaît comme le leader de terrain de la JL version 2022-23. L’ailier de 26 ans n’est pourtant que le 4e plus gros salaire de l’équipe (140 000 euros la saison), à égalité avec Isiaha Mike – meilleure évaluation du club en Eurocup -, devancé par trois joueurs français. Ce qui s’explique par un CV sans grandes références (deux saisons en G-League après la NCAA et seulement une année en Pologne, à Ostrow)… jusqu’à présent, car il suscite désormais l’intérêt de quelques écuries européennes.

Jordan Floyd © Tuan Nguyen

Moins régulier mais capable de coups d’éclat – 41 points dès son premier match contre Paris en championnat -, Jordan Floyd est par ailleurs un vrai scoreur bourré de talent qui justifie ses émoluments, au moins par moments… Finalement, la principale erreur de casting chez les Américains de la JL Bourg se nomme James Dickey, remplacé après une poignée de matches par l’ancien NBAer Amida Brimah, beaucoup plus dangereux, et donc rentable. En moindre mesure, Frantz Massenat n’est pas une affaire fantastique en Betclic Elite (4,4 d’évaluation) mais compense par un apport supérieur en Eurocup (8,9 d’éval).

Axel Julien et Alex Chassang, un apport qui interroge

Hugo Benitez, la formation a du bon © Thomas Savoja

On remarque par ailleurs que les deux plus gros salaires de l’équipe, Axel Julien et Alexandre Chassang, n’ont jamais été si peu utilisés depuis leur première saison respective à Dijon (5,5 points en 20 minutes pour le premier, 5,3 points en 16 minutes pour le second), ce qui interpelle. À l’inverse, Hugo Benitez n’a jamais été si efficace en championnat (10,5 d’évaluation en 21 minutes)… en touchant trois fois moins que ses deux aînés internationaux, ce qui en fait – comme les deux dernières saisons – l’un des tout meilleurs rapports qualité-prix de l’élite.

À noter que Pierre Pelos, en manque de confiance avec Laurent Legname, a retrouvé de sa superbe sous les ordres de Freddy Fauthoux (3e salaire, 2e évaluation de l’équipe en championnat et près de 12 points de moyenne en Eurocup). Et que le jeune intérieur Kevin Kokila, plus petit salaire des onze joueurs pro, fut la belle surprise du début de saison, avant de marquer le pas depuis l’arrivée d’Amida Brimah.

Précisons enfin que Freddy Fauthoux, payé 135 000 euros la saison, touche légèrement moins – dans les mêmes eaux – que sa dernière saison comme head coach à Levallois (150 000 euros) mais plus qu’en tant que coach associé à l’ASVEL (100 000 euros). Un prix qui se justifie pour la JL Bourg, en passe de se qualifier pour la Leaders Cup.

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Les salaires sont en net annuel et en euros. La marge d’erreur est de + ou – 10 %.

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Avec Strasbourg, Boulogne-Levallois et bien évidemment Pau, la JL Bourg est l’une des quatre équipes dont le budget, et donc la masse salariale, n’a pas augmenté par rapport au dernier exercice. Conséquence d’une saison 2021-22 en-dessous des standards auxquels le club avait habitué les saisons précédentes – 11e et élimination en saison régulière d’Eurocup -, et ce malgré des finances sans excès.

Tout aurait pu changer à l’intersaison mais la Jeu a fait le choix de conserver son ossature d’internationaux français, à l’exception de Maxime Roos, départ compensé en partie par l’arrivée de Kevin Kokila. Les efforts du club se sont donc concentrés sur les Américains, pour le moment avec succès. Sixième scoreur de Betclic Élite et quatorzième à l’évaluation, James Palmer apparait comme le leader de terrain de la JL version 2022-23. L’ailier de 26 ans n’est pourtant que le…

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Photo : James Palmer (Jacques Cormarèche, montage Basket Europe)

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