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Salaires Pro B 2022-23 – Châlons-Reims : David Skara pétille

Fraîchement relégué, le Champagne Basket est reparti en Pro B avec un budget « raisonnable ». Le club champenois connaît une première partie de saison en dents de scie, la faute à d’innombrables blessures. Cela étant, les éléments les mieux payés de l’effectif font pratiquement tous de bonnes presta

Fraîchement relégué, le Champagne Basket est reparti en Pro B avec un budget « raisonnable ». Le club champenois connaît une première partie de saison en dents de scie, la faute à d’innombrables blessures. Cela étant, les éléments les mieux payés de l’effectif font pratiquement tous de bonnes prestations.

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Châlons-Reims – saison 2022-2023
Budget : 3 406 000 euros (4e, en Betclic Élite l’an dernier)
Masse salariale (brut) : 981 000 euros (5e)
Classement après 19 journées : 6e (11-8)

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Au terme d’une saison cauchemardesque, Châlons-Reims, connu aujourd’hui sous le nom de Champagne Basket, a vécu la relégation en Pro B. Ce qui semble logique pour un club qui avait multiplié les exploits de maintien les précédentes saisons et avec encore l’an dernier le 16e budget et la 17e masse salariale de l’élite. Toujours est-il que la descente du club marnais est arrivée au plus mauvais moment, juste après l’inauguration de la Reims Arena (5 500 places).

En redécouvrant la deuxième division, le club champenois a donc réduit la voilure (de 600 000 euros de budget et 300 000 euros de masse salariale). Des moyens qui lui permettent malgré tout de bien figurer en Pro B et de viser une remontée « dans les deux à trois prochaines années« . Cela dit, on pouvait s’attendre à voir le Champagne Basket plus haut après 19 journées, même s’il n’y a pas péril en la demeure (6e place à trois victoires du leader). La faute notamment à une cascade de blessures qui a touché une bonne partie de l’effectif : seuls quatre des neufs professionnels ont joué tous les matches. Ce qui explique le manque de régularité du Champagne Basket, qui a enchaîné les séries de deux victoires puis deux défaites.

Tous dans les mêmes eaux

Grismay Paumier © Champagne Basket

L’effectif champenois se distingue par l’homogénéité des salaires qui lui sont versés : personne n’est payé moins de 50 000 euros (sauf Samir Gbetkom, arrivé en cours de saison, qui dépasserait cette barre sur une année complète) et le plus gros salaire, Grismay Paumier, touche 82 000 euros. Il reste relativement loin de la barre des 100 000 euros, franchie par seulement trois joueurs cette année en Pro B.

Autre particularité : tous les joueurs ont vu leurs émoluments augmenter par rapport à la saison passée, parfois dans de fortes proportions, comme Djordje Milosevic, passé de 42 000 euros à Evreux l’année dernière à 70 000 euros cette année. Seule exception à cette règle, Vincent Vent, qui touche un chouïa moins qu’à Nancy, alors que son rendement s’est nettement amélioré. Quant au coach, Thomas Andrieux, il figure parmi les entraîneurs bien payés de la division, avec le même salaire que de son temps à Boulazac.

Bonnes et mauvaises surprises

Cette homogénéité salariale se retrouve dans les performances des joueurs, pour une bonne partie d’entre-eux au moins. Si Djordje Milosevic est moins performant que la saison dernière (12,8 d’évaluation contre 16,3), cela est principalement dû au fait qu’il évolue dans un contexte plus concurrentiel, partageant de ce fait les responsabilités. Marquis Jackson, Mathis Keita, David Skara et Jean-Philippe Dally gagnent plus que la saison dernière – leurs salaires s’étalaient de 42 000 à 58 000 euros -, mais leur rendement est disparate : Jackson est globalement au même niveau, Dally et Keita ont une production en baisse alors que Skara brille : il tournait à 11,9 d’évaluation en 2021-22 en Pro B.

Pour leur part, Lamine Sambe et Vincent Vent proposent un profil très différent : le premier a été augmenté de 7 000 euros sur l’année pour un rendement pratiquement divisé par deux, le second a vu son salaire légèrement baisser alors que son évaluation a augmenté d’environ un tiers.

Champagne Basket possède donc un effectif équilibré, qui ne demande qu’à acquérir des automatismes – et donc à être épargné par les blessures. Si cela s’accomplit, Châlons-Reims devrait remonter au classement. Et certainement se montrer redoutable en playoffs.

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Les salaires sont en net annuel et en euros. La marge d’erreur est de + ou – 10 %.

* Les contrats entre parenthèses sont ceux de joueurs partis du club

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Au terme d’une saison cauchemardesque, Châlons-Reims, connu aujourd’hui sous le nom de Champagne Basket, a vécu la relégation en Pro B. Ce qui semble logique pour un club qui avait multiplié les exploits de maintien les précédentes saisons et avec encore l’an dernier le 16e budget et la 17e masse salariale de l’élite. Toujours est-il que la descente de l’équipe marnaise est arrivée au plus mauvais moment, juste après l’inauguration de la Reims Arena (5 500 places).

En redécouvrant la deuxième division, le club champenois a donc réduit la voilure (de 600 000 euros de budget et 300 000 euros de masse salariale). Des moyens qui lui permettent malgré tout de bien figurer en Pro B et de viser une remontée « dans les deux à trois prochaines années« . Cela dit, on pouvait s’attendre à voir le Champagne Basket plus haut après 19 journées, même s’il n’y a pas péril en la demeure (6e place à trois victoires du leader). La faute notamment à une cascade de blessures qui a touché une bonne partie de l’effectif : seuls quatre des neufs professionnels ont joué tous les matches. Ce qui explique le manque de régularité du Champagne Basket, qui a enchaîné les séries de deux victoires puis deux défaites.

L’effectif champenois se distingue par l’homogénéité des salaires qui lui sont versés : personne n’est payé moins de…

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Photo : David Skara © Champagne Basket (montage Basket Europe)

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