Boulazac Basket Dordogne – saison 2024-2025
Budget : 3 434 000 euros (11e, + 2 %)
Masse salariale : 958 000 euros (8e, -1 %)
Classement Pro B : 1e (17-5)
Chaque année, Basket Europe révèle son dossier sur les salaires de Betclic Elite et de Pro B. Pour y accéder dans leur intégralité, abonnez-vous à partir de 13 centimes par jour.
Cela fait maintenant depuis 2021 que le Boulazac Basket Dordogne (BBD) a pour objectif de remonter en Betclic Élite. En misant sur la sagesse. Si son budget est resté relativement stable sur les quatre dernières saisons (l’exercice en cours inclus), sa masse salariale n’a fait que décroître, dans de faibles proportions depuis un an. Mais, en 2021-22, le club versait 1 247 000 € à son équipe et son staff. Soit 270 000 € de plus qu’aujourd’hui.
Pour des résultats inversement proportionnels : 12e à l’issue de la saison 21-22, le BBD a ensuite terminé 5e puis 3e de la saison régulière, avant d’occuper la première place du classement actuel après 22 journées.
Pour arriver à ce résultat, le club périgourdin a misé sur la stabilité technique, en plus de financière : 6 joueurs de l’an passé ont rempilé – et, déjà doté d’une forte défense la saison passée (74,4 points encaissés), il fait encore mieux cette année, ses 73,7 points de débours constituant, et de loin, la barrière la plus infranchissable de la division. Ce qui se fait de mieux en termes de complémentarité.
Pas de folies, hormis Angelo Warner
En réduisant sa masse salariale, le BBD a malgré tout fait des trouvailles à petit prix mais aussi à négocier à la baisse le salaire de deux "anciens" : Louis Cassier a perdu 10 000 €, Clément Cavallo 13 000 €, pour une production sensiblement identique à celle de 2023-2024.

En fait, le seul « point noir » de l’effectif est celui d’Angelo Warner, payé le même tarif que la saison passée, mais sanctionné de 5 matches de suspension en début d'exercice et avec une évaluation passée de 14,2 à 10,6. Avec ses 114 000 €, le petit meneur figure parmi les trois plus hauts salaire de la division et peine davantage à le justifier que l'an dernier. Mais comme Boulazac gagne, on ne lui jettera pas la pierre.
Autre déception, l'Américano-Samoan Samuta Avea, 4e salaire de l'effectif mais à 6,0 d’évaluation en 18 minutes. Enfin, Cyrille Eliezer-Vanerot, rarement épargné par les blessures, a vu son rendement baisser saison après saison, avec un salaire qui suit la même courbe – il valait 100 000 € en 2018-19, moitié moins cette année.
Hugo Robineau en flèche, Ousmane Krubally impressionne
À l’autre bout du spectre, Boulazac peut se féliciter de certaines signatures ou prolongations. Hugo Robineau en est le meilleur exemple : il touche le plus haut salaire de sa carrière (70 000 contre 65 000 euros l'an dernier) mais a vu son évaluation passer en un an de 11,8 à 17,3 !
Vu au Portel en 2019-20, Ousman Krubally, 37 ans en mars, est également un excellent investissement, apportant 18,6 d’évaluation à chaque match (6e de Pro B). À un autre niveau, le quasi-quarantenaire Marcos Suka-Umu est un poil moins rentable que les saisons précédentes, mais à 45 000 €, ses 9,8 d’évaluation sont cadeau !
Enfin, Babacar Mbye a doublé son salaire, mais aussi ses statistiques, tout en restant un joueur à polir, ce qu’il fera la saison prochaine sous les ordres d’Alexandre Ménard. Un technicien référencé dont le salaire n’a pas évolué (64 000 euros) et qui reste dans la moyenne des émoluments pratiqués en Pro B.
Reste maintenant à Boulazac à maintenir le rythme et à continuer à privilégier l’équilibre de ses forces : ses 10 joueurs majeurs dépassent les 6 d’évaluation.
Les salaires 2024-2025 :
Angelo Warner : 9 500 € / mois (total sur 12 mois : 114 000 €)
Ousman Krubally : 8 000 € / mois (total sur 11 mois : 88 000 €)
Hugo Robineau : 5 800 € / mois (total sur 12 mois : 70 000 €)
Samuta Avea : 5 500 € / mois (total sur 11 mois : 60 000 €)
Louis Cassier : 5 000 € / mois (total sur 12 mois : 60 000 €)
Clément Cavallo : 4 600 € / mois (total sur 12 mois : 55 000 €)
Cyrille Eliezer-Vanerot : 4 350 € / mois (total sur 11 mois : 48 000 €)
Marcos Suka-Umu : 4 100 € / mois (total sur 11 mois : 45 000 €)
Thomas Ville : 4 000 € / mois (total sur 9,5 mois : 38 000 €)
Babacar Mbye : 2 600 € / mois (total sur 12 mois : 31 000 €)
Lucas Demahis-Ballou : 1 750 € / mois (total sur 12 mois : 21 000 €)
Alexandre Ménard (coach) : 5 300 € / mois (total sur 12 mois : 64 000 €)
Les salaires sont en net annuel et en euros. La marge d’erreur est de + ou – 10 %. Les salaires mensuels sont à titre indicatif.