Sasa Djordjevic (Virtus Bologne):  » Je ne veux même pas penser à ce qui pourrait arriver si quelqu’un parmi nous contractait ce virus »

De retour de Belgrade et d’une victoire sur Darussafaka, qui a valu à la Virtus Bologne une qualification pour les quarts de finale de l’Eurocup, et avant un match à huis clos contre Reggio Emilia, le coach Sasa Djordjevic a commenté la situation étrange dans laquelle est plongée le basket italien en raison de l’épidémie de coronavirus.

« Après le récent voyage à Belgrade et la victoire sur Darussafaka, qui nous a permis de nous qualifier pour les quarts de finale de l’Eurocup, nous devons revenir à la concentration sur le championnat, où nous jouerons dans notre chère PalaDozza, dans un environnement étrange, inhabituel, atypique, sans le soutien de nos fans qui ont toujours montré qu’ils étaient proches de nous en nous donnant toujours un coup de main (…)  Je pense que pour toutes les équipes visiteuses, non seulement en Europe, mais aussi dans le reste du monde, il peut être avantageux de jouer à huis clos. D’un autre côté, nous devons toujours penser à la santé de tous les joueurs, du personnel, des arbitres et de toutes les personnes qui ont un rôle important dans l’organisation du jeu. Nous sommes conscients que notre rôle nous oblige à ramener le calme dans une situation qui n’est pas encore pacifiée pour le moment, nous devons nous adapter et agir en conséquence, avec la plus grande concentration et professionnalisme. En ce moment, vous devez faire preuve d’humilité envers les personnes qui quittent la maison, qui vont à la salle pour s’entraîner et voyager d’un aéroport à un autre, en risquant leur santé. En tant que coach et personne mature, j’adresse mes pensées personnelles à tous les joueurs et à tous les professionnels du sport, en leur souhaitant de tout cœur de ne pas vivre cette situation en raison du coronavirus, qui suscite tellement d’inquiétude en chacun de nous. Je ne veux même pas penser à ce qui pourrait arriver si quelqu’un parmi nous, professionnels, contractait ce virus. J’ai une confiance maximale dans les organisations et les personnes, qui, je l’espère, mettront toujours la santé au premier plan avant toute chose.  »