Le site serbe Mondo a demandé au coach de l’ASM Monaco Sasa Obradovic comment il vit son confinement en France et il raconte une petite mésaventure qui lui est arrivée.
« Il y a des déplacements restreints et ils sont assez stricts : un seul membre de la famille peut sortir, mais vous êtes limité à une heure. Vous prenez un papier sur lequel vous écrivez l’adresse, la raison et l’heure de sortie. J’ai payé une amende de 135 euros parce que je ne l’ai pas écrit par erreur. Il n’y a pas de pitié ici ! », explique Obradovic. « Ce n’est pas un problème pour moi d’être à la maison, j’ai tout ce dont j’ai besoin, du beau temps, une grande terrasse et des choses pour m’entraîner et à faire. Je peux faire du recrutement pour la saison prochaine. Je ne peux pas aller à la plage, mais monter le long de la côte pour faire du fitness. »
Visiblement le coach de la Roca Team n’apprécie pas les projets qui sont sur la table pour poursuivre la saison de Jeep Elite. Rappelons que l’ASM était en tête du classement au moment de l’arrêt de la saison.
« En France, le championnat a été à nouveau reporté, ainsi qu’en Euroleague et en Eurocup. On nous a présenté quatre modèles de championnat national, chacun illogique et irréalisable. Ces modèles sont ceux dont nous avons entendu parler dans d’autres compétitions : jouer lorsque les conditions seront réunies, même si c’est en septembre ou octobre, mais aussi des innovations, comme le transfert des résultats de la première étape à la deuxième saison?! Eh bien, cela n’a généralement aucun sens. »
Considéré comme une légende à l’Etoile Rouge de Belgrade dont il a porté le maillot sur trois périodes, Obradovic est également questionné sur une possible venu dans le club de la capitale serbe qui a consommé quatre entraîneurs en trois ans.
« Je n’ai jamais rejeté cette option. Je l’ai toujours mise en avant comme une possibilité, elle est toujours en suspens. Maintenant, en fin de compte, il y a un certain nombre de questions: serai-je assez bon, voudra-t-on de moi (…) C’est très tôt à ce stade, mais le temps nous dira si je serai candidat. Il n’y a pas de place pour ce genre de réflexion dans ce sport. Chaque fois que je pensais à l’une ou à l’autre direction, quelque chose est arrivé. J’ai arrêté de penser à long terme, plus à court terme. »
Photo: Eurocupbasketball