Pour son deuxième match après son retour en France, Sekou Doumbouya (2,06 m, 23 ans) a démontré toute l'étendue de ses possibilités : 29 points à 10/17 aux shoots, 4 rebonds, 2 contres, 1 interception et aucune balle perdue. Il a été bien alimentée par la paire DJ Cooper-Antoine Diot qui ont fait respectivement 11 et 10 passes décisives chacun.
"Il fallait la victoire ce soir et on a fait ce que l’on a pu, ce qu’il fallait, a commenté Sekou Doumbouya. On fait des petites erreurs défensives. Peut-être un peu la fatigue. Ça fait quatre, cinq jours que l’on travaille avec un nouveau coach, des choses à mettre en place. C’est un peu compliqué d’ajuster. On a bien réagi dans une fin de match serré. On avait quatre, cinq points de retard, on n’a pas lâché, on a fait des stops et mis les paniers qu’il fallait. On est dans la bonne direction."
Difficile d'imaginer que l'ancien NBAer était demeuré près d'un an sans jouer et que ses dernières sorties en G-League n'avaient pas été brillantes.
"Ca fait du bien de retrouver cette atmosphère des matches serrés. On joue pour quelque chose, pour le maintien, il y a un public, un enjeu. Au-delà de ça c’est juste un plaisir de jouer avec mes coéquipiers, simplement de contribuer à quelque chose. A la fin du match j’avais en tête de battre mon record de 34 points. Raté. Ce n’est pas grave. Il reste encore des matches. Si je ne les marque pas, ce n’est pas grave tant que l’équipe gagne, c’est le plus important. Il faut avoir une série, continuer d’être concentré aux entraînements. Tout le monde est sur la même page, DJ (Cooper), Yannis (Morin)… ça fait du bien et c’est de bon augure. Il faut continuer à travailler. En tous les cas, tous les matches on va se donner à fond, c’est sûr."
Cette victoire, c'est aussi une entrée en matière réussie pour Marc Berjoan, l'assistant qui a remplacé cette semaine Jean-Denys Choulet comme head coach.
"Ce qui a changé ? Franchement pour nous, les joueurs, rien, il faut rester professionnels. Nouveau coach… On fait notre taf. On est là pour ajuster, tout simplement. On n’a rien modifié en attaque, plus défensivement. Deux ou trois petits trucs pour ne pas trop perturber non plus l’équipe. Mon job c’est de performer sur le terrain, d’aider mon équipe à gagner. Peu importe le coach qui est avec moi, peu importe la direction. Le coach donne ses consignes et on applique."
Un autre match crucial attend la Chorale, vendredi face à Gravelines.