Aleksandar Vucic est fortement contrarié par les lamentations des deux clubs de la capitale et selon lui l'Étoile Rouge et le Partizan ont reçu ces dernières années environ 50 millions d'euros pour leur section de basket afin de "rehausser la réputation de la Serbie" et "personne en Espagne, en Italie ou dans tout autre pays a autant d'argent de son son Etat."
"Quand je parle de l'État, je veux dire de l'argent direct, via KSS (NDLR: la fédération serbe de basket), la ville de Belgrade, via la Serbie, via Telekom, Nisa... Donc ni Ziđin ni Gazprom ne sont venus parce que quelqu'un de l'Etoile Rouge et du Partizan les a appelés, mais l'État a appelé. Nous leur apportons d'énormes sommes d'argent. Ils obtiennent l'Arena trois fois moins chère que le prix du marché. Ajoutez à cela les remboursements, les taxes et les particuliers à qui nous demandons de soutenir un club qu'ils ne soutiendraient même pas autrement."
Le président de la Serbie est formel :
"Je le répète : sans vous mentir l'Etoile Rouge et le Partizan n'existeraient pas sans l'État. Ils doivent six millions d'euros et l'Etoile Rouge doit 1,2 million d'euros d'impôts sur le basket-ball. Je suis le seul à pouvoir tenir tête à tout le monde et je dis la vérité aux gens. Ils ont peur des fans et nous, nous montrerons tous les chiffres", a déclaré Vučić qui a menacé : "s'ils ne veulent pas de l'État, ils obtiendront le juste prix pour l'Arena et il n'y aura plus de licence de financement".