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Simone Fontecchio (Baskonia) : « Aux JO, Nicolas Batum a montré pourquoi il jouait en NBA depuis tant d’années »

Grand protagoniste du beau parcours de l’Italie aux Jeux Olympiques et nouvel ailier de Baskonia, Simone Fontecchio aborde une nouvelle saison dans un nouveau club… et avec un nouveau statut.

Grand protagoniste du beau parcours de l’Italie aux Jeux Olympiques et nouvel ailier de Baskonia, Simone Fontecchio aborde une nouvelle saison dans un nouveau club… et avec un nouveau statut.

Pas loin de faire tomber l’équipe de France en quarts de finale à Tokyo, Simone Fontecchio (2,03 m, 25 ans) a définitivement prouvé à la planète basket qu’il faisait partie des grands d’Europe en cartonnant aux JO (19,3 points à 53,7 % aux tirs, 3,0 rebonds et 1,5 interception pour 16,8 d’évaluation en 4 matches).

« Ce fut une expérience incroyable, quelque chose que je porterai en moi pour toujours. Participer aux Jeux Olympiques est une opportunité qui n’arrive pas à tout le monde dans une carrière. Nous avons créé un groupe fantastique et atteint un objectif très important, c’était magique. J’ai toujours rêvé de cela quand j’étais enfant, d’être un joueur majeur de l’équipe nationale italienne. C’est une responsabilité importante mais très belle. C’est agréable de ressentir cela, j’espère ressentir les mêmes émotions dans les étés à venir », confie l’Italien à basketinside.com.

Le joueur qui l’a le plus impressionné à Tokyo ? Nicolas Batum, l’un de ses adversaires directs en quarts de finale.

« Nous avons joué contre beaucoup de joueurs forts, mais Nico Batum est vraiment très fort et il a montré pourquoi il jouait en NBA depuis tant d’années. Il met une intensité incroyable des deux côtés du terrain, sans parler de l’intelligence de jeu. C’est un grand joueur, vraiment. »

Arrivé cet été à Baskonia après la saison la plus aboutie de sa carrière en Euroleague du côté de l’ALBA Berlin (10,6 points à 47,6 % aux tirs, 3,4 rebonds, 1,6 passe et 0,9 interception pour 10,5 d’évaluation en 23 minutes), l’ancien milanais sait qu’il doit confirmer les attentes placées en lui.

« Il y a des joueurs qui réussissent aussi bien en Italie qu’à l’étranger… mais peut-être qu’à l’étranger, vous ressentez plus cette responsabilité et cette confiance en vous que vous n’avez pas en Italie. Un jeune joueur dans une équipe importante en Italie a du mal à trouver de l’espace, mais s’il a la bonne qualité et la bonne ténacité, il peut aussi avoir des minutes et des responsabilités en Italie. Tout est une question de point de vue mais l’expérience à l’étranger vous donne un petit plus. »

Photo : Simone Fontecchio (FIBA)

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