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Spécial salaires Jeep Élite 2020-21 – Le Top5 par poste : il n’y a pas que Lyon-Villeurbanne !

Photo d’ouverture : Zachery Peacock – JL Bourg (Photo : JL Bourg) À partir d’aujourd’hui, équipe par équipe, et au quotidien, BasketEurope sort son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Jeep Élite. Après les Top10 des salaires « all around », français et étrangers, voici le Top5 JFL et

Photo d’ouverture : Zachery Peacock – JL Bourg (Photo : JL Bourg)

À partir d’aujourd’hui, équipe par équipe, et au quotidien, BasketEurope sort son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Jeep Élite. Après les Top10 des salaires « all around », français et étrangers, voici le Top5 JFL et non-JFL des salaires par poste de jeu.

Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI pour s’abonner.

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Comme l’année passée, Lyon-Villeurbanne et Monaco trustent ce Top5 par poste de jeu. À eux deux, les clubs les plus fortunés de Jeep Élite placent 18 joueurs (11 pour LDLC Asvel, 7 pour la Roca Team). Un nombre équivalent à celui de la saison 2019-20, à la nuance près que ce Top5 concernait 58 joueurs au total la saison passée contre 53 cette année (compte tenu des ex-aequo).

Quatre autres clubs placent au moins 4 joueurs dans ce classement, signe qu’ils ont assez massivement investi sur certaines individualités. Ce sont Boulogne-Levallois (6 joueurs), Le Mans (5), Bourg-en-Bresse et Chalon-sur-Saône (4). Preuve que mettre beaucoup d’argent (à l’échelon du championnat de France s’entend) sur quelques joueurs n’est pas forcément signe de réussite, il suffit de regarder où en sont ces clubs au classement, avec toutes les réserves associées à cette chaotique saison : les Metropolitans 92 de Boulogne-Levallois sont deuxièmes, la JL Bourg quatrième, Le Mans huitième et l’Élan Chalon… seizième ! À l’inverse, Dijon est troisième mais ne place « que » trois joueurs dans ce Top5, où tous les clubs sont représentés par au moins un joueur à l’exception de Champagne Basket, Pau-Lacq-Orthez et Roanne, soit respectivement les 17e, 13e et 14e du classement.

Les meneurs

Top 5 JFL

1 – Antoine Diot (Lyon-Villeurbanne) : 200 000 €

2 – David Michineau (Boulogne-Levallois) : 150 000 €

3 – Axel Julien (Dijon) : 140 000 €

4 – Antoine Eito (Le Mans) : 130 000 €

5 ex-aequo – Benjamin Sene (Boulazac), Benoît Mangin (Le Portel) : 100 000 €

Le Top5 JFL des meneurs est quasiment identique à celui de la saison passée. Deux variantes : Benoît Mangin vient s’inviter dans le classement et au contraire des quatre autres joueurs cités, Benjamin Sene a vu son salaire sérieusement diminuer (il était à 125 000 € à Gravelines-Dunkerque la saison passée).

Axel Julien – JDA Dijon (Photo : JDA Dijon – FOXAEP)

Top 5 non-JFL

1 – Norris Cole (Lyon-Villeurbanne) : 250 000 €

2 – Dee Bost (Monaco) : 210 000 €

3 – David Holston (Dijon) : 190 000 €

4 – Brandon Brown (Boulogne-Levallois) : 160 000 €

5 – Paris Lee (Orléans) : 155 000 €

Voici l’un des postes qui a subi l’une des plus sévères baisses par rapport à la saison passée. En 2019-20, le 5e meneur non-JFL le mieux payé touchait 180 000 € et les quatre premiers émargeaient à au moins 220 000 €. Seul David Holston a vu son salaire augmenter, et encore dans de faibles proportions : il était à 180 000 € l’an passé. Mais Norris Cole et Dee Bost ont sérieusement réduit la voilure !

Les arrières

Top 5 JFL

1 ex-aequo – Abdoulaye Ndoye (Monaco), Lahaou Konaté (Boulogne-Levallois) : 160 000 €

3 ex-aequo – Paul Lacombe (Lyon-Villeurbanne), Isaïa Cordinier (Nanterre) : 150 000 €

5 ex-aequo – Valentin Bigote (Le Mans), Nicolas Lang (Limoges) : 140 000 €

Étant donné la marge d’erreur qui peut exister dans les salaires que nous vous présentons (+/- 10 %), l’on peut quasiment considérer que ces six joueurs touchent globalement la même somme tous les mois. Si des « têtes d’affiche » présumées (Edwin Jackson, Jérémy Nzeulie) gagnaient bien plus la saison dernière (250 000 et 200 000 € respectivement), la flambée des prix sur ce poste pour des JFL s’est bien calmée. Au profit des non-JFL ?

Isaïa Cordinier – Nanterre 92 (Photo : Nanterre 92 – Claire Macel)

Top 5 NJFL

1 – Allerik Freeman (Lyon-Villeurbanne) : 180 000 €

2 ex-aequo – Sean Armand (Chalon-sur-Saône – en projection sur 10 mois), Scott Bamforth (Le Mans) : 175 000 €

4 ex-aequo – Danilo Andjusic (Bourg), Darius Johnson-Odom (Orléans) : 170 000 €

Comme souvent, le poste d’arrière est celui où les clubs investissent le moins, de manière globale. Cela étant, certains « mettent le paquet » pour un arrière non-JFL, comme Orléans, Chalon ou Le Mans, ce poste étant le mieux rémunéré de leur effectif. En outre, même si les moyens mis sur ces arrières étrangers sont en décrue, ils sont en hausse comparativement à ce qui est investi sur les arrières JFL.

Les ailiers

Top 5 JFL

1 – Charles Kahudi (Lyon-Villeurbanne) : 275 000 €

2 – William Howard (Lyon-Villeurbanne) : 180 000 €

3 – Mickaël Gelabale (Chalon-sur-Saône) : 135 000 €

4 ex-aequo – Pape Sy (Gravelines-Dunkerque), Terry Tarpey (Le Mans) : 110 000 €

Comme sur pratiquement tous les Top5 de ce classement, on constate une baisse moyenne des salaires pour les ailiers JFL. Certes, Charles Kahudi a été un peu augmenté, mais le cinquième, la saison passée, touchait 130 000 €. Et l’on constate le gouffre qui sépare les contrats des Villeurbannais de ceux d’autres équipes.

Bonzie Colson – Strasbourg (Photo : SIG Strasbourg – P. Gigon)

Top 5 NJFL

1 ex-aequo – Bonzie Colson (Strasbourg), David Lighty (Lyon-Villeurbanne) : 180 000 €

3 – Thomas Scrubb (Bourg-en-Bresse) : 170 000 €

3 – J.J. O’Brien (Monaco) : 165 000 €

5 – Anthony Brown (Boulogne-Levallois) : 140 000 €

Poste stable s’il en est, celui d’ailier non-JFL ne concerne aucun très gros salaire (au-dessus de 200 000 €) mais rassemble pas mal de joueurs plutôt bien payés. Il faut dire que la plupart sont bien connus en France et que le « petit » nouveau Bonzie Colson bénéficie d’un CV appétissant.

Les ailiers-forts

Top 5 JFL

1 – Guerschon Yabusele (Lyon-Villeurbanne) : 300 000 €

2 – Amine Noua (Lyon-Villeurbanne) : 180 000 €

3 – Hugo Invernizzi (Limoges) : 140 000 €

4 – Alexandre Chassang (Dijon) : 130 000 €

5 ex-aequo – Damien Inglis (Monaco), Yannis Morin (Strasbourg) : 120 000 €

Après une année d’embellie (le cinquième touchait 140 000 € la saison passée), le poste d’ailier-fort JFL a connu un certain tassement. Pas en haut de classement, en revanche : avec ses 300 000 €, Guerschon Yabusele est le joueur le mieux payé du championnat, à égalité avec son coéquipier Moustapha Fall. À noter : les deux joueurs figurant déjà dans le classement la saison passée (Amine Noua et Hugo Invernizzi) touchent le même salaire qu’une saison plus tôt.

Alexandre Chassang – JDA Dijon (Photo : JDA Dijon – FOXAEP)

Top 5 NJFL

1 – Zack Peacock (Bourg-en-Bresse) : 200 000 €

2 – Miralem Halilovic (Boulogne-Levallois) : 190 000 €

3 – Ovie Soko (Le Mans) : 160 000 €

4 – Darral Willis (Monaco) : 150 000 €

5 – Tyler Stone (Nanterre) : 130 000 €

Comme sur de nombreux autres postes, on constate un sérieux tassement sur celui d’ailier-fort étranger. Déjà, Zack Peacock gagne la bagatelle de 50 000 € de moins que l’an passé ! Et le cinquième (ils étaient deux, DJ Stephens et Devin Oliver) gagnaient 150 000 €. Il y avait déjà une baisse de salaire sur ce poste la saison passée, la tendance se poursuit.

Les pivots

Top 5 JFL

1 – Moustapha Fall (Lyon-Villeurbanne) : 300 000 €

2 – Mathias Lessort (Monaco) : 250 000 €

3 – Jerry Boutsiele (Limoges) : 200 000 €

4 – Will Yeguete (Monaco) : 185 000 €

5 –Ousmane Camara (Chalon-sur-Saône) : 144 000 €

Ici, les chiffres explosent ! Si l’an passé, un pivot JFL touchait pour la première fois depuis trois ans plus de 160 000 € (à l’exception de Youss Fall, payé par Vitoria), ils sont quatre cette saison ! Il faut dire que les deux têtes d’affiche du championnat ont cassé leur tirelire pour rapatrier en France des pivots internationaux, dont l’un, Mathias Lessort, ayant même joué en Euroleague. Jerry Boutsiele a pour sa part vu son salaire copieusement augmenté alors que Will Yeguete et lui, qui figuraient aux deux premières places la saison passée, descendent dans la hiérarchie (le salaire de Yeguete n’a lui pas évolué).

Ousmane Camara – Élan Chalon (Photo : FIBA Europe)

Top 5 NJFL

1 – Vitalis Chikoko (Boulogne-Levallois) : 270 000 €

1 – Alen Omic (Bourg-en-Bresse) : 200 000 €

3 – Chris Horton (Gravelines-Dunkerque puis Cholet) : 190 000 €

4 – Ismaël Bako (Lyon-Villeurbanne) : 170 000 €

5 – Eric Buckner (Chalon-sur-Saône) : 165 000 €

Pendant de nombreuses saisons, le pivot non-JFL dominant a été une espèce très recherchée par les clubs ambitieux, d’où des salaires en hausse constante. Les ténors financiers du championnat s’étant tournés vers des pivots JFL comme « première gâchette », il y a logiquement un léger tassement sur les postes 5 étrangers. Cela étant, Vitalis Chikoko continue de voir son salaire augmenter, alors qu’Alen Omic est finalement peu payé au vu de ses références. La situation actuelle a logiquement des effets sur les salaires. Et un Eric Buckner a certainement choisi la voie de la sagesse en acceptant de voir ses émoluments sérieusement réduits (230 000 € l’an passé à Monaco) en compensation de la certitude d’être payé en fin de mois…

Les salaires sont en net annuel. La marge d’erreur est de + ou – 10%.

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Comme l’année passée, Lyon-Villeurbanne et Monaco trustent ce Top5 par poste de jeu. À eux deux, les clubs les plus fortunés de Jeep Élite placent 18 joueurs (11 pour LDLC Asvel, 7 pour la Roca Team). Un nombre équivalent à celui de la saison 2019-20, à la nuance près que ce Top5 concernait 58 joueurs au total la saison passée contre 53 cette année (compte tenu des ex-aequo).

Quatre autres clubs placent au moins 4 joueurs dans ce classement, signe qu’ils ont assez massivement investi sur certaines individualités. Ce sont Boulogne-Levallois (6 joueurs), Le Mans (5), Bourg-en-Bresse et Chalon-sur-Saône (4). Preuve que mettre beaucoup d’argent (à l’échelon du championnat de France s’entend) sur quelques joueurs n’est pas forcément signe de réussite, il suffit de regarder où en sont ces clubs au classement, avec toutes les réserves associées à cette chaotique saison : les Metropolitans 92 de Boulogne-Levallois sont deuxièmes, la JL Bourg quatrième, Le Mans huitième et l’Élan Chalon… seizième ! À l’inverse, Dijon est troisième mais ne place « que » trois joueurs dans ce Top5, où tous les clubs sont représentés par au moins un joueur à l’exception de Champagne Basket, Pau-Lacq-Orthez et Roanne, soit respectivement les 17e, 13e et 14e du classement.

Les meneurs

Top 5 JFL

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