Le job est fait même si tout n’est pas rose. La SIG Strasbourg s’est qualifiée pour la septième fois d’affilée à la Leaders Cup et a interrompu une vilaine série de cinq défaites. L’écart final (76-71) n’est pas mirobolant vis à vis d’une équipe bressane privée en dernière minute de son pivot sénégalais Youssou Ndoye, sa tour infernale, en plus du forfait prévu de Mike Moser.
« On s’est trop relâché à la fin », a lancé Vincent Collet en conférence de presse. « Je trouve ça dommage qu’on n’ait pas réussi à garder notre sérieux. Au début du match, l’entame défensive était très intéressante, mais on manque de constance dans l’effort. On a perdu trop de balles, alors qu’on savait que contre Bourg c’était ce qu’il fallait à tout prix éviter. Quoiqu’il en soit, le plus important, était de regagner ce soir pour pouvoir faire mieux la prochaine fois. »
Contrairement au Mans et Monaco, Strasbourg a donc assumé son rang et va se retrouver comme chaque fois à Disneyland Paris.
« La Leaders Cup est une compétition qui tient à cœur tous les clubs, et le tirage a son importance. En poussant un peu plus ce soir, on aurait pu aller dans le top 4 puisqu’on avait un goal-average assez élevé avant de commencer. Hormis l’ASVEL, toutes les équipes sont assez proches. La Leaders Cup est dans moins d’un mois. D’ici là, j’espère qu’on sera bien meilleur qu’aujourd’hui et qu’on gagnera nos prochains matches. Bien sûr, aujourd’hui on avait la qualification en tête, mais avant la Leaders Cup, je pense aux prochaines échéances et au fait que l’équipe remonte. Le niveau de ce soir n’est pas suffisant par rapport à ce qu’on ambitionne ».
C’est encore Youssoupha Fall -surtout avec l’absence de Ndoye- qui a fait la différence avec 17 points et 11 rebonds pour 29 d’évaluation alors que pour son retour au Rhénus le meneur Zack Wright a démontré qu’il est toujours un couteau suisse: 12 points, 7 rebonds et 6 passes.
Photo: FIBA