A ceux qui pensent que sa nomination comme coach principal de l’ASVEL, club d’Euroleague, est une surprise car dans sa carrière, il a toujours été assistant -sinon deux fois par intérim, la première fois suite au licenciement de JD Jackson, la deuxième quand Zvezdan Mitrovic était malade-, TJ Parker, 36 ans, répond dans L’Equipe que c’est un plan bâti par son frère il y a déjà plusieurs années:
« A l’époque, je travaillais à San Antonio sur des clinics de basket. Tony m’a proposé le job d’assistant-coach à l’Asvel. L’idée, c’était d’être assistant une huitaine d’années. C’est quelque chose qui était vraiment préparé. Je l’ai fait, j’ai appris, j’ai travaillé. Maintenant, ça arrive un an en avance, on y est ! Mon frère est comme ça, il programme toujours les choses (sourire) et il n’a qu’une parole. Il n’a pas changé d’avis. »
Villeurbanne s’est donc constitué un duo avec l’arrivée de Frédéric Fauthoux qui, lui, était head coach à Boulogne-Levallois:
« L’idée de TP et François Lamy (NDLR: le conseiller du président) c’est un peu l’idée des coaches associés. Freddy a fait de très belles choses pendant près de cinq ans à Levallois et avoir quelqu’un comme ça avec moi, c’est précieux. Freddy a cette expérience pour m’épauler et on fera les choses ensemble. Avoir quatre têtes (NDLR: avec les deux autres assistants, Bryan George et Morgan Belnou) en même temps à penser, c’est bien. L’union fait la force et là, je me sens bien armé. »
TJ Parker insiste sur le fait qu’il ne bénéficie pas d’un privilège familial:
« Ceux qui pensent que mon frère me fait un cadeau ne comprennent pas que mon frère a toujours été plus dur avec moi qu’avec les autres. Il ne donne pas le job comme ça. Pour lui, c’est mérité, j’ai travaillé pour. Mais je ne pense pas à ce qui se dit à côté. J’ai d’autres choses à penser. »
Photo: Infinity Nine Media