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Tony Parker (ASVEL) : "Dans un club, il y a des hauts et des bas, et tout n’est pas à jeter"

Pour Le Progrès, le président de l'ASVEL tire le bilan de la saison de son équipe qui se termine sans trophée.

©FIBA

Pas de Leaders Cup, pas de Coupe de France pour l'ASVEL. Pire : une 17e place sur 18 en Euroleague, ce qui n'est pas reluisant pour un club qui possède une licence A et qui n'a jamais été dans la course pour une place en playoffs depuis son intégration dans la compétition. Le championnat de Betclic Elite vient de se terminer par une élimination en cinq manches face à Paris, qui possède des moyens financiers sensiblement inférieurs. Le staff villeurbannais a utilisé trois entraîneurs durant cette saison blanche... Mais Tony Parker tient un discours décalé très positif.

"À la fin, Amara (Sy) m’a pris dans ses bras et m’a dit : ‘’Tony, tu ne peux pas tout le temps gagner ! Ce que tu as fait avec l’Asvel est déjà incroyable’’. Il a bien résumé la situation. Nous étions à l’aube d’une quatrième finale en cinq ans, d’une douzième depuis 2016 et c’est énorme. Les gens ont la mémoire courte mais c’est normal: dans le sport professionnel, on ne se rappelle que du dernier match. Mais il faut prendre du recul. Ce que nous avons fait depuis dix ans, c’est du jamais vu dans le basket français. Oui, cela fait c…. de ne pas avoir de trophées. Mais nous sommes entrés dans la nouvelle salle, avons battu notre record de spectateurs et avons eu énormément de points positifs. Dans un club, il y a des hauts et des bas, et tout n’est pas à jeter. Maintenant, à nous de bien savoir rebondir." Il ajoute : "Nous avons simplement perdu contre une très forte équipe. Alors, oui, nous n’aurons pas de trophée cette année. Mais c’est la première fois depuis 2018. Combien de clubs peuvent en dire autant ? Un seul a fait ça. Et c’est l’Asvel. Nous avons joué les yeux dans les yeux avec Paris, avons perdu le match 4 après prolongation et le match 5 sur un tir de folie."

Tony Parker se dit par ailleurs "très fier" de Pierric Poupet, indique que l'adjoint Edoardo Casalone a re-signé pour deux ans, et que Joseph Gomis va se re-concentrer sur le développement des joueurs, mais pour l'instant pas question d'évoquer le recrutement avec un budget confirmé en baisse.

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