Tony Parker revient sur la genèse de ce changement de cap :
« J'en avais parlé fin août. Cette envie de pivoter, prendre un nouveau virage dans ma carrière. Cela faisait deux ans que je pense à coacher, que je me dis que c'est la prochaine étape pour moi. Le terrain me manque, l'adrénaline, le challenge. C'est pour ça que j'ai pris la décision de passer mes diplômes. J'avais beaucoup parlé de cette nouvelle carrière avec mon père. Comment je la commence. Et ça nous paraissait logique, à tous les deux, de débuter par l'équipe de France et une équipe de France jeunes. J'ai donc postulé pour le poste de coach de l'équipe de France U 17. Et, comme un symbole le jour de l'anniversaire de mon père, le 15 octobre (Tony Parker senior est décédé le 5), la Fédération française de basket m'a appelé et m'a dit que j'avais le job (…) J'avais déjà reçu des offres pour aller en G-League. Mais pour moi, c'est important de commencer en France. J'en fais un principe et je veux respecter le job de coach. Maintenant, j'ai envie de me lancer. Les dix, quinze prochaines années, je serai à fond dans ce job-là. »
Tony Parker affirme que l'ASVEL peut cependant toujours compter sur lui :
« Aujourd'hui, ma priorité reste la présidence de l'ASVEL. On a des très gros enjeux avec la NBA Europe et beaucoup de gens m'ont fait confiance dans ce projet-là. Je reste président de l’ASVEL, actionnaire majoritaire, et c'est moi qui ferai les négociations avec la NBA, ça c'est sûr. »
Il ajoute au détour d'une question du Progrès qui lui demande s'il pourrait prendre la succession de Pierric Poupet à l'ASVEL :
« Je ne sais pas. Comme je vous dis, je veux respecter les étapes. »
Alors, Tony Parker, un jour, président/coach de l'ASVEL comme le fut un temps Frédéric Forte à Limoges ?
