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Tony Parker se lance dans une carrière de coach : « Zinédine Zidane et Thierry Henry m'ont convaincu »

Alors qu'il a annoncé à « L'Équipe » qu'il voulait se lancer dans une carrière d'entraîneur, Tony Parker a révélé que ses échanges avec Zinédine Zidane et Thierry Henry l'avaient convaincu de ne pas griller les étapes. Premier objectif : le diplôme en mai.

Tony Parker © Infinity Nine Media

« J'ai envie de changer de carrière. J'aimerais bien commencer une carrière de coach ». Dans un entretien accordé ce jeudi à L'Équipe, Tony Parker annonce qu’il va changer de cap pour tenter de devenir entraîneur. Patron de l’ASVEL depuis 2014 alors qu’il n’était pas encore retraité des parquets, l’ancien joueur (4 titres NBA avec les San Antonio Spurs, un titre de champion d'Europe avec les Bleus) vise une nouvelle reconversion, à 43 ans. 

Il a dirigé sa première séance d’entraînement avec les U15 de son académie ce jeudi depuis Lyon. « Ça confirme ce que je ressens depuis l'année dernière : le terrain m'a manqué. L'adrénaline, le quotidien, tout cela m'a manqué. Je pense que c'est le bon timing pour moi. Cela fait six ans que je suis en retraite sportive et je le ressens en moi », détaille-t-il.

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« Zizou non plus n'avait aucune envie de faire ça quand il a pris sa retraite ! »

Parmi les personnes qui l’ont convaincu de se lancer, l'ancien meneur de jeu cite ses anciens coaches Gregg Popovich et Vincent Collet, mais aussi deux autres grands champions devenus eux-mêmes entraîneurs.

« J'ai discuté longuement avec Zizou (Zinédine Zidane) et Titi (Thierry Henry), qui m'ont convaincu de faire le DES (Diplôme d'État Supérieur). Parce qu'en soi, je n'en ai pas besoin pour coacher en NBA. Et moi, mon rêve, c'est de coacher en NBA. Mais je me suis dit, pourquoi ne pas retourner à l'école (sourire) ! Cette année, je vais donc passer le DES. J'espère que je l'aurai en mai, pour ensuite commencer une carrière de coach. (...) C'est pour cela que je voulais appeler Zizou. Lui non plus n'avait aucune envie de faire ça quand il a pris sa retraite ! Moi, quand je prends ma retraite, la présidence de l’ASVEL me va très bien. Même si parfois, ça me titillait, quand je venais faire un speech dans le vestiaire. C'est le bon timing aujourd'hui. Je sens que je suis prêt. Zizou et Titi m'ont parlé du bonheur que ça procure, tout ce qu'ils ont pu transmettre. »
« Aux États-Unis, la première impression est très importante »

Il révèle avoir déjà été approché par quelques clubs, sans avoir donné suite pour autant.

« J'ai préféré faire le choix de me préparer, de passer les diplômes. Aux États-Unis, la première impression est très importante et j'ai trouvé que c'était plus judicieux de suivre ce chemin-là. Il ne faut pas brûler les étapes, il faut être humble, respecter la profession, le processus, c'est très important. C'est pour cela que je retourne à l'école, que je repars à zéro. »

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