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Cholet, la pépinière française

En cette période de remise de récompenses des deux côtés de l’Atlantique, Basket USA vous propose un arrêt sur images. Nous sommes samedi à l’hôtel Westin Paris-Vendôme. Tout le gratin de la Ligue Nationale de Basket est présent.

En cette période de remise de récompenses des deux côtés de l’Atlantique, Basket USA vous propose un arrêt sur images.

Nous sommes samedi à l’hôtel Westin Paris-Vendôme. Tout le gratin de la Ligue Nationale de Basket est présent.

Un concentré du basket hexagonal

[pub_300] Les titres défilent. Batum est présent. Monclar est là aussi. Antoine Rigaudeau est le grand maître de cérémonie. L’ancien capitaine de l’équipe de France remet le titre du MVP français de l’année qui revient à Mike Gélabale. L’ailier n’a plus ses légendaires dreadlocks, mais le cliché est parlant.

Deux purs produits de la formation choletaise se retrouvent. Et un constat s’impose : sur les 7 trophées concernant la Pro A, 6 sont directement liés au club de Cholet Basket.

Le MVP étranger est Samy Mejia, le Portoricain des Mauges. Le MVP français Gelly est un ancien rejeton du club. Le meilleur défenseur Linehan évoluait l’an dernier sous les couleurs rouges et blanc du club. Et Kunter est le gourou actuel de CB, club à qui il a offert son premier titre de champion. Et Evan Fournier qui rafle deux titres (meilleur jeune et meilleure progression) fait partie du club « petit frère » du PB86.

De la grange à la grande ligue

[pub_300_video] Tout nous ramène à ce gymnase de la Meilleraie située à l’orée de la bourgade choletaise, dans le cœur des Mauges. Dans cette grange sans prétention se sont succédés les illustres Rigaudeau, Bilba, Michael Ray Richardson et plus récemment, les Gélabale, Beaubois, Séraphin, De Colo.

Après avoir régné sur l’Europe, le Roi Rigaudeau a  fait une brève apparition dans la grande ligue au sein des Mavericks. On est en 2003. Deux ans plus tard, c’est au tour de l’hélicoptère Gélabale d’atterrir sur le sol américain ; plus précisément sur la Space Needle de Seattle.

Quatre joueurs draftés

La tendance est lancée. Le petit village d’irréductibles continue de former des joueurs calibrés pour le circuit US. Cholet a placé depuis trois autres joueurs dans la grande ligue, Beaubois et De Colo en 2009 après avoir remporté la semaine des As. Et l’an dernier, le massif Séraphin quitte le cocon après avoir soulevé le trophée de champion de France.

CB s’est fait une marque de fabrique d’emmener ses protégés vers les plus hautes sphères de la planète orange et cette politique n’est pas près de changer. Le dernier spécimen en date est Rudy Gobert. Un « seven-footer » légitime qui a dominé le championnat espoir encore cette année (15 points et 10 rebonds à 61% de réussite plus 2,3 contres et la meilleure évaluation avec 21 de moyenne).

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