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Elan Béarnais : profil bas pour grand retour

Malgré 30 ans ininterrompus sur la scène européenne (1977-2008), l’équipe paloise n’avait jamais été reçue en terres hongroises. C’est désormais chose faite. Ce sera sur le parquet du club de Szolnoky Olaj, situé à une centaine de kilomètres de la capitale Budapest.

Malgré 30 ans ininterrompus sur la scène européenne (1977-2008), l’équipe paloise n’avait jamais été reçue en terres hongroises. C’est désormais chose faite.

Ce sera sur le parquet du club de Szolnoky Olaj, situé à une centaine de kilomètres de la capitale Budapest.

Faire jouer les jeunes

Alors qu’il reste sur 4 défaites de rang en championnat, l’Elan Béarnais attaque donc sa compétition européenne (où il remplace Hyères Toulon) avec très peu d’assurances et encore moins d’ambition particulière.

Pour Didier Dobbels et ses hommes, il s’agira de retrouver une forme de cohésion alors qu’il se dit que Mustapha Shakur, l’ancien Wizard, n’est plus en odeur de sainteté dans le Béarn. Comme face à Cholet où il a lancé ses jeunes pousses, (les deux Lesca, Hillotte, Morency et Var), Dobbels voudra faire souffler un maximum ses titulaires en championnat et donner leurs chances aux jeunots. Flo Lesca atteste de son excitation pour ce match à nos confrères de la République des Pyrénées.

« Pour moi, et je sais que c’est aussi le cas de tous les jeunes, on n’attend que ça, de jouer l’Europe, de partir nous frotter à un autre basket. Il me tarde vraiment de voir à quoi va ressembler cette compétition que personne ne connaît à Pau. On doit aussi se servir de ce match pour travailler collectivement notre défense en situation de match. »

Retrouver une défense

Mais comme le dit Lesca, ce sont avant tout des objectifs collectifs qui vont guider les palois. La défense béarnaise est clairement aux abois ces derniers temps, et la cohésion collective qui fait encore défaut sera évidemment un but prioritaire dans ce match européen.

« Comme nous nous le sommes dit vendredi dans le vestiaire après Cholet, on donne tous le meilleur de nous-mêmes mais pas ensemble. C’est ce manque d’unité qui nous coûte cher. Si on ne fait pas les choses à cinq, on explose à chaque fois. » ajoute Flo Lesca.

Un scouting difficile

Mais comme pour la Chorale de Roanne, bien difficile de savoir à quoi s’attendre avec l’adversaire du soir. Szolnok est encore invaincu en championnat (5 victoires) mais n’est pas vraiment connu au niveau continental.

« Honnêtement, c’est difficile à dire car je ne connais pas les joueurs et je n’ai pas vu de vidéo de l’équipe. On va découvrir sur place un type de jeu qui pourrait être très physique vu la taille affichée par les Szolnok » concède Lesca.

Une chose est sûre, l’ambiance sera chaude avec 3 000 supporters attendus dans l’arène pour la venue d’un grand nom d’Europe qui, par contre, la joue résolument profil bas.

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