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« On est ravi d’avoir un diffuseur qui est aussi celui de la Ligue 1. Un diffuseur mondial. Une plateforme solide. Ça compte », résume Fabrice Jouhaud, le directeur de la Ligue Nationale de Basket. « On est content d’être dans un univers qui n’est pas que basket pour ne pas pratiquer qu’entre soi. J’espère que les gens sont contents pour la deuxième saison d’affilée d’avoir 100 % du basket produit et diffusé, ce qui n’arrivait pas auparavant. »
Le basket français diffusé sort d’une année chaotique. La plateforme Skweek offrait pour un prix très abordable la Betclic Elite, l’Euroleague, l’Eurocup et quelques autres matches et La Chaîne L’Equipe ouvrait ses antennes le dimanche à 19h pour une affiche en clair ; un traitement unique pour une ligue majeure européenne. Seulement Fedcom Media s’est avéré être un très mauvais payeur et a laissé quelques ardoises dont une substantielle à la société de production affiliée à L’Equipe et le château de cartes s’est écroulé. Les meubles ont été sauvés en fin de saison dernière mais le contrat qui liait Skweek via L’Equipe avec la LNB, et qui était a priori sur une durée de sept ans a été rompu après une seule année d’exploitation.
« Il y a un conflit entre La Chaîne L’Equipe, sa société de production et Skweek, en tant que diffuseur. C’est donc L’Equipe qui a retiré le tapis sous les pieds de Skweek pour des raisons qui ne m’appartient pas de commenter », décrit Fabrice Jouhaud. « Je ne pense que pas que l’on puisse dire que Skweek se soit retiré même si Skweek a fait partie des gens qui se sont manifestés (NDLR : pour les droits de 2024-25). Beaucoup de gens se sont manifestés. Certains avec un peu de droits, certains sans droits, certains avec des visions 360. On était désolé de ce qui s’est passé la saison dernière pour les fans de basket, les joueurs, les clubs. Il faut que l’on aille de l’avant que l’on travaille avec des gens qui nous font des propositions qui nous paraissent solides. L’an dernier, on nous a chantés sept ans de partenariat formidables. Vive les mariés ! », rappelle t-il avec amertume. « On est super content de pouvoir bosser avec DAZN. J’ai vécu en Suisse aussi je connais DAZN depuis longtemps. Sur les marchés germaniques notamment, c’est connu. On est ravi et il n’y a pas de plaie. Bien sûr que trimballer les fans de basket d’un diffuseur à l’autre, ce n’est pas quelque chose qui nous fait plaisir. C’est pour ça que l’on est très content d’avoir DAZN et on leur fait confiance pour rester avec nous… »
4 milliards de chiffres d’affaires en 2024
Historiquement, les rapports entre la LNB et les diffuseurs ont été tumultueux et éphémères. Si notre compte est bon, depuis les années 90 et TV Sports et jusqu’à aujourd’hui, QUATORZE chaînes payantes différentes ont diffusé le championnat d’élite du basket français. Le président Philippe Ausseur a conscience d’avoir hérité d’un dossier à rebondissements multiples et hyper important pour l’exposition de sa ligue. « Quand on a remis les droits sur le marché, la meilleure réponse économique a été celle de DAZN. Elle est importante pour venir financer l’ambition que l’on a (d’être une ligue de référence en Europe). Ça peut se faire à l’instant T au détriment du passionné de basket mais on a la chance maintenant avec DAZN d’être sur toutes les plateformes. On n’est pas obligé de changer sa box pour retrouver le basket. »