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Antoine Eito (Chalon) : "C’était une équipe d’Euroligue face à une autre de Pro B à la fin"

Bien dans son match lors des 30 premières minutes ce samedi au Mans, Chalon s'est complètement effondré en début de quatrième quart-temps (98-72). Une lourde défaite qui fait mal à la tête pour les Bourguignons, alors que le MSB se relance après trois défaites.

Antoine Eito © Tuan Nguyen

Trois quart-temps de bonne facture, puis plus rien ou presque. Après 30 minutes de jeu, l'Elan Chalon avait fait ce qu'il fallait pour espérer la victoire contre Le Mans à Antarès ce samedi (64-62). Malheureusement pour eux, les Bourguignons ont vu la lumière s'éteindre au début de la dernière période, entamée sur un terrible 20-3. De quoi laisser beaucoup de frustration au capitaine chalonnais et ancien de la maison mancelle Antoine Eito, qui n'a pas mâché ses mots en conférence de presse, comme le rapporte Le Maine Libre :

"On a été apathique, on a alors joué à l’envers, et le plus gros problème dans tout ça, c’est qu’il n’y a pas eu de rébellion. C’était une équipe d’Euroligue face à une autre de Pro B à la fin. C’est dommage car on avait tout pour faire un coup, Le Mans était dans le doute avant le match et avait la pression, mais on n’a pas été assez ambitieux"

Un sentiment partagé par son coach Savo Vucevic, qui a regretté le manque d'alternance dans le jeu de son équipe, maladroite à longue distance (5/34 derrière l'arc :

"On n’avait pas envie d’aller au contact ce soir (hier), comme si on avait peur, et dans ces conditions, on a choisi la facilité en shootant comme des malades, or, l’adresse n’était pas au rendez-vous. C’était du handball sur des séquences ! On a baissé les bras et on a fini par prendre une raclée"

En revanche, le soulagement était de mise du côté du Mans. Après trois défaites, le MSB avait à cœur de retrouver la victoire devant son public. En faitsait craquer leur adversaire en fin de match, il a réussi sa mission en proposant une prestation qui a satisfait son coach, Elric Delord :

"Tout le monde s’est donné, a été présent dans les efforts, dans la pression défensive… Cette implication est à souligner. On voulait faire un travail de sape car on pensait qu’à un moment, Chalon allait craquer et c’est arrivé. On les a attaqués constamment et, petit à petit, ils se sont érodés physiquement"

Avec cette belle victoire (98-72), Le Mans (11e) se relance en revenant à une victoire du top 8. Pour sa part, Chalon (13e) rechute après son succès contre Gravelines et reste sous la menace d'une remontée de ses poursuivants dans le bas de classement.

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