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Euro féminin: Vainqueur de la Suède, 71-65, les Bleues se qualifient pour les quarts-de-finale

Après la République Tchèque et le Monténégro, l’équipe de France a accroché la Suède à son tableau de chasse (71-65) au prix d’une belle défense illustrée par les 21 balles perdues par son adversaire et menant tout le match même si les joueuses de François Gomez n’ont jamais hissé le drapeau blanc.

Après la République Tchèque et le Monténégro, l’équipe de France a accroché la Suède à son tableau de chasse (71-65) au prix d’une belle défense illustrée par les 21 balles perdues par son adversaire et menant tout le match même si les joueuses de François Gomez n’ont jamais hissé le drapeau blanc.

Voici les Bleues qui s’épargnent un toujours délicat match de barrage et directement qualifiées pour les quarts-de-finale programmés jeudi bénéficiant ainsi de trois jours de repos. Elles y affronteront le vainqueur du match de barrage entre la Belgique et la Slovénie.

La situation avait le mérite de la clarté. Avec la large victoire surprise du Monténégro sur la République Tchèque (70-57), pas besoin de recourir à la calculette, c’est le vainqueur de ce France-Suède qui allait directement en quart-de-finale sans passer par la case « barrage ».

Les Françaises ont tout de suite tissé leur toile défensive autour d’une Sandrine Gruda royale au milieu de la peinture. Les Suédoises n’avaient pas une seule position confortable en attaque et n’ont marqué qu’un seul panier sur les six premières minutes. Bilan après 10′: 4/17 aux shoots et 5 balles perdues au passif de la Suède. Et même si elles manquaient quelques tirs assez faciles, les Bleues menaient 17-9 avec 7 points de Valériane Ayayi.

Seulement, il suffisait d’un peu de relâchement et les Suédoises revenaient aussitôt au score (17-14). Elles cueillaient énormément de rebonds offensifs (8 en 15′) mais heureusement ne profitaient pas des deuxièmes chances. Les Françaises prenaient jusqu’à onze points d’avance (29-18) avec une Sandrine Gruda hyper active (12 points, 4 rebonds, 2 interceptions, 1 passe et 1 contre sur ses 17 premières minutes de jeu). A comparer avec le rendement de la musculeuse Amanda Zahui (7 rebonds mais 1/6 aux shoots). Tenues à 31,1% de réussite aux tirs, les Suédoises concédaient après 20 minutes un retard de 10 points (35-25) même si on les sentait toujours à l’affût.

Marine Johannès dans le dur

C’était physique, tendu, et Marine Johannès ne parvenait pas à trouver ses aises. Elle n’a pas mis un seul point en 18′ loupant même deux lancers à neuf secondes du gong final. Une terrible crise de confiance.

Au bout de 26′, les Suédoises avaient déjà perdu 14 balles. L’écart oscillait entre 6 et 13 points et en fin de période il était le même qu’à la mi-temps (51-41). Heureusement, les joueuses de François Gomez étaient toujours maladroites sinon Elin Eldebrink (14 points à 6/11) car elles ne lâchaient pas le morceau.

Au même titre que Sandrine Gruda à l’intérieur, Bria Hartley pesait beaucoup sur le jeu français alternant sur les postes 1 et 2, alors que Alexia Chartereau (8 points en deuxième mi-temps) était impeccable des deux côtés du terrain.

On pensait que les Françaises avaient donné un coup de massue sur la tête des Suédoises sur un trois-points de Olivia Epoupa à 6′ de la fin (58-44) mais les drives des soeurs Eldebrink faisaient mal et le danger était toujours présent (58-52). Mais même si Amanda Zahui se démultipliait (13 points, 14 rebonds, 2 interceptions et 2 contres), Bria Hartley couvait la balle et Olivia Epoupa (10 points, 7 passes, 7 rebonds, la confirmation de sa maturité) puis Valériane Ayayi plantaient des tirs primés qui dégageaient la voie.

La boxscore est ici.

Photos: Sandrine Gruda et Olivia Epoupa, FIBA

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