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Vainqueur du Mali, la France fait un premier pas vers la Coupe du Monde

Dans une salle vide, à Belgrade, l’équipe de France féminine a battu le Mali (77-66), à l’arme blanche, et comme il y aura trois équipes sur les quatre du groupe à se qualifier pour la Coupe du monde en Australie, une bonne partie du chemin est déjà fait.

Dans une salle vide, à Belgrade, l’équipe de France féminine a battu le Mali (77-66), à l’arme blanche, et comme il y aura trois équipes sur les quatre du groupe à se qualifier pour la Coupe du monde en Australie, une bonne partie du chemin est déjà fait.

Capables de rivaliser dans l’intensité physique avec les Françaises grâce à un jeu énergétique, dominatrices au rebond offensif (18 prises soit le double des Bleues), capables aussi de provoquer 29 pertes de balle -mais aussi d’en perdre 30-, jamais économes de leurs efforts, et disposant de l’étoile de Gran Canaria, Sika Kone (1,90m, 19 ans), à 26 points à 10/10 aux shoots (!) et 9 rebonds pour 36 d’évaluation -contre 30 au reste de l’équipe-, les Maliennes ont tenu tête aux Françaises, même si elles ont toujours été à la remorque, sauf durant les premiers échanges.

A l’énergie, l’équipe de France a assuré l’essentiel, et la presque rookie Migna Toure (14 points à 5/5 aux tirs) a prouvé qu’elle était aussi compétitive au 5×5 qu’au 3×3 sur le plan international.

Photo : FIBA

Iliana Rupert fait un démarrage de dragster

Avec cette équipe recomposée, privée de la moitié des joueuses présentes aux Jeux Olympiques de Tokyo, Jean-aimé Toupane avait choisi de faire confiance pour son Cinq de départ à Olivia Epoupa, Sara Chevaugeon, Gabby Williams, Alexa Chartereau et Iliana Rupert. On a constaté de suite que les Maliennes étaient débordantes d’énergie, denses physiquement, et qu’elles imposaient une forte intensité défensive, qui perturbaient les Françaises qui perdaient 7 ballons au cours des 10 premières minutes. Les Africaines menaient ainsi 3-7, et heureusement que les Bleues pouvaient compter sur une grosse efficacité offensive d’Iliana Rupert, auteure de 11 points en un peu plus de 6 minutes dont un 3/3 à trois-points. Une petite baisse de régime des Africaines et le punch de Migna Toure permettaient aux Bleues de mener, 23-18, à la fin du premier quart-temps.

Un panier longue distance de Marine Johannès faisait que la France dépassait pour la première fois le cap des dix points d’avance (33-22) à la 13e minute. Seulement, c’était un vrai combat et les Maliennes ne se repliaient pas et pouvaient compter sur l’activité débordante de Sika Kone qui ne loupait aucun de ses 8 shoots pour 16 points et 6 rebonds sur ses 16 premières minutes en piste. L’écart n’était ainsi que de 9 points (44-35) à mi-parcours, et obtenu notamment grâce à une bonne adresse à trois-points (9/18).

Photo : Migna Toure (FIBA)

Il faudra récidiver contre le Nigéria

Si les Françaises défendaient le plomb, c’était aussi le cas des Maliennes, si bien que chaque possession paraissait laborieuse. Aminata Sangaré se blessait et devait sortir définitivement du terrain. Les points s’obtenaient au compte-goutte, l’espace vitale des Françaises se rétrécissait (53-47, 29e). Un trois-points de Migna Touré au buzzer tombait à pic pour reprendre un peu de hauteur (58-47).

Un autre trois-points de Marine Johannès cette fois permettait aux Bleues de mener 65-52, mais les Maliennes ne baissaient pas de rythme et deux fautes anti-sportives cassaient un peu la dynamique française. Gabby Williams (11 points, 5 rebonds, 4 passes, 3 interceptions) mettait des paniers importants et faisait le taf en défense. Les Maliennes ne s’économisaient pas et finalement, la France s’imposait, mais sans jamais prendre ses aises.

Prochain rendez-vous des Bleues, demain, à 18h, face au Nigeria, qui a échoué cet après-midi devant la Chine (76-90). Ça ne sera pas coton non plus.

Photo : Marine Fauthoux (FIBA)

La boxscore est ICI.

Photo d’ouverture : Gabby Willams (FIBA)

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