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Finale Euroleague : le Preview de Anadolu Efes Istanbul – Real Madrid

Ce qu’il faut savoir sur les deux équipes qui partent à la conquête du trophée de l’Euroleague (ce samedi, à 19h, sur La Chaîne L’Equipe) avec les commentaires des coaches, de Guerschon Yabusele et Vasilije Micic.

Ce qu’il faut savoir sur les deux équipes qui partent à la conquête du trophée de l’Euroleague (ce samedi, à 19h, sur La Chaîne L’Equipe) avec les commentaires des coaches, de Guerschon Yabusele et Vasilije Micic.

ARRIERES

C’est la grande force d’Efes avec les deux All-Euroleague, le Serbe Vasilije Micic et l’Américain au passeport turc Shane Larkin. Ces deux-là, ainsi que Elijah Bryant, ont chacun joué plus de 31 minutes et combiné 52 des 77 points de l’équipe en demi-finale face à Olympiakos. Le Real est privé de son meneur américain Nigel Williams-Goss, et en son absence, les vétérans Sergio Llull et Fabien Causeur devront atteindre leur niveau de la demi-finale face au Barça. Le premier a scoré 15 points mais à 4/14 aux shoots, alors que le Français a été étincelant avec 18 points et une solide défense. Pablo Laso va-t-il être obligé de relancer Thomas Heurtel, banni depuis début avril pour s’être fait pincer après une nuit hors d’un hôtel lors d’un déplacement ?

AILIERS-PIVOTS

La présence imposante de Walter Tavares et Vincent Poirier est sans doute la plus grande force du Real. Les deux intimidateurs à l’intérieur, ainsi que les ailiers Guerschon Yabusele et Gabriel Deck dominent au rebond ; chacun de ces quatre joueurs a en moyenne au moins 4,8 rebonds par match cette saison. De plus, Yabusele a été très performant derrière la ligne à 6,75 m face au Barça (4/6 pour 18 points). Efes ne manque pas de taille. Les champions en titre ont un trio de big men efficaces avec l’Allemand Tibor Pleiss (2,21 m), Bryant Dunston et Chris Singleton, plus Adrien Moerman qui aime shooter à trois-points, même si ça ne s’est pas trop vu en demi-finale (0/2).

BANC

Avec Krunoslav Simon blessé et Rodrigue Beaubois, convalescent, contribuant de manière limitée (5 minutes en demi-finale), Efes a une rotation raccourcie. Bryant Dunston et Chris Singleton étaient les deux seuls joueurs avec des minutes significatives en venant du banc en demi-finale et leur apport pourrait être essentiel pour l’Efes. Pour le Real, Alberto Abalde a donné un coup de pouce à l’arrière après la blessure de Williams-Goss jeudi et Llull a prospéré dans son rôle de backup ces dernières semaines, tandis que Rudy Fernandez et Jeffery Taylor apportent des solutions sur les ailes. Le Real aura besoin de tout cela samedi.

ENTRAINEURS

Les deux entraîneurs ont beaucoup d’expérience dans ce genre d’évènement. C’est la troisième finale consécutive pour Ergin Ataman et le cinquième au total pour Pablo Laso. Le Turc et l’Espagnol savent non seulement comment gérer le moment et la situation, mais ils se connaissent aussi très bien. Ataman assure que l’Efes s’en tient toujours à son style de jeu, mais dit s’attendre à de l’inattendu avec Pablo Laso.

En saison régulière, les deux équipes ont fait la loi à domicile. 82-69 à Madrid, 93-90 à Istanbul.

Photo : Vasilije Micic (Efes, Euroleague)
« La première chose est de récupérer physiquement de l’effort d’hier (NDLR : jeudi), de voir comment l’équipe s’en sort et de travailler rapidement pour changer la puce, » a commenté Pablo Laso. « Je sens bien les joueurs, la seule chose négative est le forfait de Nigel (Williams-Goss). On est arrivé à un bon moment physique et mental, je m’imagine toujours en train de gagner, j’essaie d’être positif, mais j’ai un grand respect pour l’Efes et pour battre une équipe comme la leur il va falloir bien faire beaucoup de choses. Je pense que ce qui s’est passé jeudi lors des deux matchs n’aura rien à voir avec ce qui se passera en finale. Si mes joueurs ne comprennent pas qu’on a gagné un match mais que ce n’est pas fini et qu’une finale approche… alors ils sont un peu bêtes (sourire.)
« Je suis ravi de jouer la finale, de me battre et d’essayer de la gagner, » a ajouté pour sa part Guershon Yabusele. « Mes coéquipiers ont beaucoup d’expérience de ces situations et je leur parlerai jusqu’au moment du match afin qu’il m’aide. La NBA et l’Europe sont deux types de basket différents, mais la mentalité de gagnant dans une franchise comme les Celtics de Boston et dans une équipe comme le Real Madrid se perçoit dans les deux cas. Je suis très content de faire partie de ce club, depuis que j’étais à l’Asvel et que je suis venu ici, ça se passe bien pour moi, aussi en équipe nationale, mais je suis prêt à continuer à travailler ».
« Après un grand match et une demi-finale incroyable, c’est une aubaine d’être en finale », s’est félicité le coach turc d’Efes Algin Ataman. « Le Real Madrid est une grande équipe et a une grande expérience avec son entraîneur Pablo Laso à la barre. Lors des playoffs la saison dernière, nous avons joué l’un contre l’autre et il a toujours préparé des surprises. Madrid est très dominant au rebord, ils ont les joueurs les plus forts dans la peinture, donc la stratégie va être importante, ainsi que la créativité avec nos meneurs. Madrid utilise peut-être mieux les hommes de grande taille. Ça va être une finale exigeante, les demi-finales nous ont montré à quel point nous sommes tous égaux ».
« En demi-finale, Larkin nous a beaucoup aidés au début puis Elijah Bryant. L’expérience des précédents Final Four nous permet de mieux affronter la finale, il faut être serein. Vous ne pouvez pas simplement gagner en 20 minutes, cela demande de la concentration tout au long du match », rappelle Vasilije Micic.

Photo d’ouverture : Guershon Yabusele (Real Madrid)

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