Aujourd'hui Ludovic Beyhurst se plaît à OLB et séduit le club et ses supporters. Il joue 26 minutes par match et apporte son dynamisme et statistiquement 7,4 points et 5,3 passes.
"C’est cool, il faut savoir apprécier quand tu te sens bien quelque part. L’équipe vit bien, la salle c’est un truc de ouf quand on joue à domicile, tu as une bonne relation avec le coach, tu vis à côté du Loiret (la rivière). Après toutes les galères, il ne faut pas faire la fine bouche."
On a suivi son parcours mouvementé après Limoges où il est passé par Nancy, Antibes et Podgorica en ABA League 2, mais il y a aussi une zone d'ombre. Il explique pourquoi.
"Les gens ne savent pas d’où je viens, ou pourquoi je n’ai pas retrouvé de club (à l’été 2022)…" En fait, en raison de malaises au mois de mars, il s'est retrouvé à l’hôpital et opéré en urgence. "Je ne peux pas en avoir la certitude, mais je pense que c’était les conséquences d’un stress, de tout ce qui m’était arrivé avant. J’étais complètement K.-O., ça m’a pris au moins quatre mois pour revenir".
Voilà pourquoi il s'est retrouvé finalement à Podgorica où Nebojsa Bogavac, son ancien coach espoir à Strasbourg lui a tendu la main.
"A ce moment-là, j’en ai marre de la mentalité et de la vision qu’on a des JFL en France : en ProB, on préfère d’abord choisir des meneurs américains qui jouaient au Kosovo ou en Roumanie et qu’on paye deux fois plus… Puis on se rend compte au bout de trois quatre mois que ce n’est pas le joueur qu’on voulait, et là, on t’appelle… J’aimerais faire changer les mentalités".
La Rep dévoile que Ludovic Behurst étudie la possibilité de créer une académie pour les meneurs axés sur la technique et le QI basket et pas seulement sur les critères athlétiques. Il en serait un bel exemple.
