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Euroleague : Olympiakos peut encore croire au top 4

Olympiakos a réalisé un dernier quart-temps de feu pour finalement dépasser le Partizan Belgrade (69-74).

Nigel Williams-Goss ©Euroleague

Les Grecs étaient très mal embarqués à la 30e minute, menés de 13 points (59-46). Malgré une maladresse derrière l'arc (1/6), Kevin Punter (19 points, 5 passes) leur tordait le bas. Et puis Olympiakos a déclenché la foudre et le Partizan s'est retrouvé pétrifié : 10 à 28 sur les dix dernières minutes. Nigel Williams-Goss (17 points et aussi 5 interceptions) a craché le feu. Moustapha Fall (7 points, 4 rebonds, 2 passes) a accompli de son côté son travail habituel. Un tel scénario a forcément déplu énormément au coach Zeljko Obradovic.

"Nous avons terriblement mal joué dans les dix dernières minutes, c'est pourquoi nous avons perdu le match. Les erreurs nous ont tués. Nous avions le contrôle du match, nous avions une avance à deux chiffres, mais nous avons perdu des ballons et nous avons littéralement offert la victoire à l'Olympiakos. Nous avons joué de manière désastreuse lors de la dernière période, c'est un euphémisme. Il n’y a eu aucune aide de la part des joueurs sur le banc. Pour la énième fois, nous nous sommes vaincus nous-mêmes. Après chaque erreur, nous avons été punis par des points faciles."

Le coach d'Olympiakos Georgios Bartzokas était lui dans la situation du type qui est ressorti indemne de l'enfer.

"Tout d'abord, laissez-moi dire que l'ambiance était incroyable. L'année dernière, j'ai eu le Covid et je n'étais pas là pour ce match, alors que là j'ai eu la chance de comprendre à quel point les fans donnent un coup de pouce au Partizan. C'est pourquoi je pense que nous étions nerveux dans les trois premières périodes, nous avons raté des lancers-francs, raté des occasions avec moins d'opposition et couru après le score pendant plus de 30 minutes. Au quatrième quart-temps, nous avons dominé et réalisé un score crucial de 28-10, grâce pour commencer à la formidable défense jouée par trois joueurs, Papanikolaou, Walkup et Williams-Goss, contre les dangereux marqueurs du Partizan. Bien sûr, c'était un effort d'équipe. Ces 20 minutes intenses ont donc été décisives. Félicitations à toute l'équipe. Il nous reste encore deux matches pour accéder aux playoffs et obtenir la position la plus élevée possible."

A ce jour, tout reste encore possible pour Olympiakos (20-12), soit passer par les play-in, accéder directement aux playoffs et même intégrer le top 4. L'équipe du Pirée va scruter encore plus attentivement que d'habitude le résultat du Panathinaikos, qui se soir sera à Bologne. Une défaite de son éternel rival lui laisserait encore une opportunité de finir dans le carré d'as. Il lui faudra ensuite... retourner à Belgrade pour jouer l'Etoile Rouge cette fois et recevoir Fenerbahçe, un dur à cuire.

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