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Valéry Demory, coach des Belgian Cats : « Si ce n’avait pas été la Belgique, je ne pense que pas que je l’aurais accepté pour une autre nation »

Les médias belges se sont jetés sur la biographie de Valéry Demory depuis qu’il a été nommé coach de l’équipe nationale féminine, et de rappeler qu’il est originaire de Denain, tout prêt de la frontière.

Les médias belges se sont jetés sur la biographie de Valéry Demory depuis qu’il a été nommé coach de l’équipe nationale féminine, et de rappeler qu’il est originaire de Denain, tout prêt de la frontière.

L’actuel coach de Lattes-Montpellier a par ailleurs évoqué pour SudInfo son attachement à la Belgique.

« Si ce n’avait pas été la Belgique, je ne pense que pas que je l’aurais accepté pour une autre nation. C’est mon pays voisin, j’ai joué énormément en Belgique, c’est un peuple que j’aime beaucoup. J’espère pouvoir rendre la confiance que l’on m’accorde ».

Le Nordiste a signé un contrat jusqu’en 2023 avec une option pour 2024. Il sait que le challenge à relever est important puisque son prédécesseur, Philip Mestdagh, a élevé les Belgian Cats à la 6e place mondiale.

« Je suis un passionné, j’aime bâtir et construire. C’est quelque chose qui me tient à coeur : bâtir des équipes et avoir des résultats avec elles. C’est ma première expérience comme sélectionneur national. Cela change effectivement au niveau de la gestion, mais l’objectif reste le même : gagner des matches. J’arrive dans un nouvel environnement, que je dois apprendre à connaître, mais cela ne me fait pas peur, je suis quelqu’un de très ouvert. J’espère pouvoir faire aussi bien et si possible apporter quelque chose en plus. Mon objectif est de continuer ce travail en apportant ma touche personnelle, c’est-à-dire amener quelque chose au niveau offensif et défensif, tenter des choses sur les matches décisifs pour espérer battre des équipes qui pour l’instant sont devant. »

Dès le 11 novembre, Valéry Demory montera au feu avec un match en Bosnie, puis trois jours plus tard un autre face à l’Allemagne à Coutrai. Et s’il y a une joueuse qu’il connaît bien, c’est Julie Allemand qui fut sa meneuse à l’ASVEL.

« Je vais bien sûr m’appuyer sur le potentiel qui est là avec les leaders que sont Julie Allemand, Emma Meesseman, Antonia Delaere ou Kyara Linskens. J’ai un rapport très fusionnel avec Julie Allemand et depuis que je suis en contact avec les dirigeants belges pour ce poste, on échange. On est resté très proche, je m’appuie beaucoup sur elle c’est une évidence. On verra aussi si Kim Mestdagh veut continuer ou pas. »

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