C'est à notre confrère Pierre Duperron que Valéry Demory a fait cette confidence alors que le BLMA est actuellement 2e de Wonderligue. Pourquoi à mi-parcours ?
"Eh bien, parce que beaucoup de gens me posent la question de savoir si j’allais refaire un an, pas refaire un an, pour mes joueuses, certaines le sachant déjà, pour la clarté du club aussi, afin qu’ils puissent travailler pour l’avenir dans la sérénité. Je trouvais que c’était le bon moment, en cette fin décembre de l’annoncer, il n’y a pas de match, et c’était le bon timing à mon sens avec le désir d’être loyal envers tout le monde puisque j’avais pris ma décision."
Valéry Demory fut tout d'abord un meneur de première classe à Denain, au Stade Français, Challans, Cholet, Limoges, Pau et Evreux avant de faire une fructueuse carrière de coach essentiellement en Ligue Féminine, à Mourenx, l''ASVEL et surtout Lattes-Montpellier. Il a été également le sélectionneur de l'équipe nationale belge. Alors pourquoi se retire t-il du jeu ?
"Non, c’est… bon déjà les déplacements ça me pèse, ça me pèse beaucoup. Quand il faut partir une semaine sans rentrer, ça c’est long quoi, c’est dur, j’ai commencé à le ressentir la saison dernière. Ce qui me gêne, ce n’est pas le fait de partir aux aurores récupérer un avion… c’est le temps que je perds à ni entraîner, ni coacher pendant tous ces voyages, le temps qu’on perd dans les avions, dans les aéroports, les hôtels dans l’attente de l’heure du match… en sachant que je pourrais faire autre chose à la maison. C’est ça qui me pèse le plus. Après, entraîner, j’ai tout le temps envie de transmettre ma passion, quand je coache, j’aime bien gagner, ça ça n’a pas changé. Mais il y a une lassitude et c’est un métier où l’on ne peut pas se permettre de ne pas être à 100%."
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