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Vassilis Spanoulis : « Alpha Diallo est le meilleur défenseur d’Europe sur l’homme »

Giflée deux jours plus tôt (94-74), l’AS Monaco a réagi avec la manière ce jeudi 5 juin lors du match 2 de la demi-finale de Betclic Elite à la LDLC Arena (77-94). Vassilis Spanoulis est heureux d’avoir égalisé à 1-1 et récupéré l’avantage du terrain.

Alpha Diallo © AS Monaco

« Deux jours plus tard, votre équipe a bien réagi…
C’était un match différent, avec une approche différente du match 1. Nous avons joué avec de la concentration des deux côtés du terrain. Et je crois que nous avons contrôlé la partie pendant 40 minutes.

Pouvez-vous nous expliquer vos ajustements par rapport au match 1 ?
Le plus important, c’est que tout le monde a apporté quelque chose à l’équipe pour gagner. Nous avons bien mieux défendu et eu une meilleure approche mentale… Tout le monde a vu que c’était deux matches très différents.

Théo Maledon et Andre Roberson ont été limités à 1/9 et 2/10 aux tirs…
C’est un honneur.  Pour moi, Alpha Diallo est le meilleur défenseur d’Europe sur l’homme, avec tout le respect que j’ai pour tous les autres grands défenseurs. C’est le meilleur pour aider les autres. Jaron (Blossomgame) était aussi très concentré, il a réagi et élevé son niveau de jeu. Il a joué comme il a joué toute l’année et au Final Four.

Avez-vous le sentiment que votre équipe a besoin d’être attaquée pour réagir…
Pour toutes les équipes qui ont joué le Final Four, c’est difficile. Toutes les équipes luttent (dans leur ligue domestique). On a vu Fenerbahçe gagner son quart de finale de Turquie avec beaucoup de difficulté (NDLR : victoire 2-1 contre Turk Telekom). Que ce soit l’Olympiakos ou le Panathinaïkos… Personne ne joue son meilleur basket après ça. Vous savez, ce n’est pas facile d’avoir faim après le Final Four, vous avez besoin d’un peu de temps pour vous ajuster et vous motiver pour un autre objectif.

Grèce : Après le chaos, la finale va reprendre
Après des négociations tendues, le ministère des Sports et les propriétaires du Panathinaïkos et de l’Olympiakos sont parvenus à un accord pour aller au bout de la finale du championnat grec. Mais les propriétaires de chaque équipe n’assisteront pas aux matchs à l’extérieur.

Malgré tout, ce manque de régularité est un problème de longue date à Monaco…
Quand je suis venu ici, mon premier objectif était de faire de cette équipe un collectif plus consistant. Mais je ne peux pas changer des mauvaises habitudes prises depuis plusieurs années en un jour ou même 5-6 mois. Cela nécessite du temps, du travail, pour s’ajuster et motiver l’équipe à comprendre ce que cela implique de faire pour gagner.

Vous êtes de retour à 1-1 et avez repris l’avantage du terrain…
Tous les matches sont différents. Nous allons revenir à Monaco avec une victoire ici. Pour moi, on revient à une série au meilleur des trois. Chaque équipe a besoin de deux victoires donc nous allons essayer de rester humbles et de continuer à jouer au basket.

Tout le monde a en tête ce que vous avez dit devant la presse il y a 48 heures. Mais qu’avez-vous dit à votre vestiaire pour les motiver ?
J’aimerais vous répéter ce que j’ai dit à mes joueurs mais je ne pourrais pas (rires).

L’équipe fait face à de nombreuses rumeurs depuis 48 heures : retard de paiement, menaces des joueurs de ne pas s’entraîner, la sanction de Mike James, la rumeur de votre propre départ à l’Olympiakos. Comment gérez-vous cela ?
L’équipe est concentrée. Nous jouons tous nos matchs avec une grande motivation. Pas tous, mais la plupart. Et après le Final Four, nous devons rester unis et finir fort cette saison. »

Propos recueillis à la LDLC Arena.

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