Les Strasbourgeois ont perdu leur cinquième finale d’affilée. Un record si l’on considère que l’ASVEL est devenu sept fois finaliste en huit ans (1996-2003) mais qu’elle avait tout de même gagné un trophée durant la période (2002).
Seulement dans la capitale alsacienne, personne ne veut comparer l’échec de 2017 avec les précédents tant la situation paraissait désespérée au début de l’hiver lorsque Vincent Collet a remplacé au pied levé le Finlandais Henrik Dettmann et où il s’agissait seulement de sauver les meubles.
« C’est beaucoup moins douloureux de perdre cette fois. Après, on est compétiteurs, et quand on arrive au cinquième match d’une finale, on a oublié qu’on a été dix-septième du classement. C’est une finale, on avait les moyens de la gagner et ça reste malgré tout une grande déception, » a commenté en conférence de presse Vincent Collet, propos rapporté par les DNA.
Le coach déjà titré en 2006 (Le Mans) et 2009 (ASVEL) n’a pas pu compter sur le Finlandais Erik Murphy, blessé, très peu sur Matt Howard (5 fautes en 12 minutes!) alors que Romeo Travis (2 points à 1/7 mais 3 rebonds et 4 passes) et surtout Erving Walker (0 point, -2 d’évaluation) n’ont pas été dignes de leurs rangs.
« Même ici, même dans cette ambiance magnifique, on avait la possibilité de l’emporter. Mais il fallait être un peu meilleur. On a raté quelques tirs ouverts qui auraient pu les mettre tout de suite dans le doute et on a des joueurs qui sont passés au travers. De l’autre côté, ça a plutôt été l’inverse, même les remplaçants ont eu un rôle fondamental, avec beaucoup d’adresse. À chaque fois qu’ils ont eu à prendre leurs responsabilités, c’était avec succès. La comparaison fait mal. »
De toutes façons, Vincent Collet va devoir digérer très rapidement cet échec. Jeudi, une conférence de presse est organisée au siège de la fédération et il y livrera la liste des pré-sélectionnés pour l’EuroBasket.Photo: FIBA Europe