Cette interview fait suite à l'article sur le MSB.
Avez-vous eu peur au club à un moment de ne plus conserver votre place dans l’élite ?
"On avait déjà eu conscience que la qualification à la Leaders Cup était assez anachronique avec un bilan négatif. Je ne pense pas que ce soit souvent arrivé à dix-huit clubs. On savait que le championnat serait extrêmement compliqué jusqu’au bout parce que deux équipes que l’on attendait en queue de wagon, Saint-Quentin et Le Portel, apparaissaient et jouaient les trouble-fête. Cela impliquait que des équipes de notre standing financier et supposément sportif étaient elles aussi dégradées et comme elles en avaient les moyens, elles pouvaient corriger le tir et remonter dans la hiérarchie. C’était le cas de Dijon, de Strasbourg, de Gravelines, d’autres. On savait que cette 8e place à la Leaders Cup acquise en fin d’année civile était fragile. Ce n’était pas de la peur au MSB mais une prise de conscience de tous très rapide, même si on a cherché à ne pas la verbaliser, de ne pas paniquer pour que notre groupe de joueurs qui était fragile n’ait pas une tension supplémentaire.
« Il y a eu des moments où on s’est interrogé sur l’intérêt ou pas à changer d’entraîneur »
Six des huit équipes classées en fin de tableau actuellement ont changé de coach, y compris Limoges mais ce n’était pas son choix. La question s’est-elle posée pour le MSB et Elric Delord ?