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Vincent Poirier : « Je ne me sentais pas forcément en confiance avec Pablo Prigioni »

Un mois après sa prestation XXL avec Vitoria en Euroleague face à l’Anadolu Efes (16 points, 12 rebonds, 3 passes, 35 d’évaluation et les deux lancers de la gagne), la LNB a consacré un entretien grand format à Vincent Poirier (2,13 m, 24 ans), international français à la trajectoire incroyable, un

Un mois après sa prestation XXL avec Vitoria en Euroleague face à l’Anadolu Efes (16 points, 12 rebonds, 3 passes, 35 d’évaluation et les deux lancers de la gagne), la LNB a consacré un entretien grand format à Vincent Poirier (2,13 m, 24 ans), international français à la trajectoire incroyable, un véritable Ovni qui a débuté le basket à… 17 ans !

L’intérieur tricolore revient notamment sur son année faste au PL en compagnie de Louis-Labeyrie dans la raquette francilienne et sur sa première expérience à l’étranger (Vitoria, Espagne). Une aventure qui a eu du mal à se lancer jusqu’au départ du coach, le néo retraité Pablo Prigioni, fin octobre, remplacé par Pedro Martinez.

« Dans le décollage de la carrière d’un joueur, il y a beaucoup de détails qui entrent en jeu. Et, bien sûr, la confiance que peut t’accorder ton coach est un élément essentiel. Je ne me sentais pas forcément en confiance avec Pablo (Prigioni). En plus, le début de saison difficile, avec une série de défaites, le fait que l’équipe ne se trouve pas, ne facilite pas l’intégration d’un nouveau joueur comme moi. C’était un peu compliqué… Après, je suis rentré dans une spirale négative, un peu en manque de confiance et dès que je faisais une action négative je ressortais immédiatement. Ensuite, à l’arrivée de Pedro (Martinez), tous les compteurs ont été remis à zéro. Là, j’ai pu enfin saisir ma chance, en ayant l’impression que je ne traînais plus de passif dans la tête du coach, et j’ai pu montrer qu’on pouvait compter sur moi. Tu sais, je ne sais pas si c’est le cas de tous les joueurs, mais j’ai quand même besoin de sentir qu’on me fait un minimum confiance. Avec Pablo, je rentrais, mais à la moindre erreur, je ressortais immédiatement ».

« Dès que tu commences à gagner un peu d’argent… »

Vincent Poirier est également revenu sur sa trajectoire, sa nouvelle vie et les changements que cela implique :

« Ce n’est pas parce que tu parviens à tirer ton épingle du jeu en Pro A qu’il faut commencer à te la péter ! C’est vrai aussi que dès que tu commences à gagner un peu d’argent, certaines personnes, dans ton entourage, changent aussi. Le danger, c’est de se mettre à déraper à ce moment-là, de se prendre pour un autre alors que tu n’as encore pas prouvé grand chose. Si j’adopte ce comportement, je cours à ma perte. Moi, j’essaie juste de continuer à bosser à fond, en sachant bien que plus tu progresses, plus les opportunités de gagner plus d’argent vont arriver et… que ça te mettra à l’abri. Mais sans croire que tu es devenu une star parce qu’une fois, tu as fait un gros match en Euroleague. Mais je ne crois pas être quelqu’un de compliqué, avec un entourage qui m’aide à garder les pieds sur terre même si j’ai de quoi me payer une plus grosse voiture et quelques autres trucs ».

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