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Westermann – Parker : Léo cherche sa voie

Souvenez-vous, c’était il y a quelques mois. On l’avait trouvé exceptionnel dans le tournoi qualificatif d’Euroligue (18 points et 4 rebonds contre Galatasaray), puis dans la même lignée pour l’ouverture du championnat (14 points et 5 passes pour 17 d’évaluation) contre Roanne. Et puis est arrivé To

Souvenez-vous, c’était il  y a quelques mois. On l’avait trouvé exceptionnel dans le tournoi qualificatif d’Euroligue (18 points et 4 rebonds contre Galatasaray), puis dans la même lignée pour l’ouverture du championnat (14 points et 5 passes pour 17 d’évaluation) contre Roanne.

Et puis est arrivé Tony Parker. Evoluant au même poste de meneur, les minutes se sont faites plus rares pour le jeune Léo (19 ans). Ses statistiques ont largement décliné, son impact aussi (4 points et 2 passes en 15 minutes de moyenne). Mais le garçon sait qu’il peut encore apporter. Simplement, il faut chercher.

Le plus beau palmarès vu dans notre championnat

Comme le rappelle souvent, et à juste titre, Jacques Monclar, le consultant vedette de Canal +, Tony Parker, c’est tout simplement le plus beau palmarès jamais vu dans notre championnat. Alors évidemment, ça laisse des traces. Léo Westermann peut en témoigner, et c’est chez nos confrères du Progrès. Mais en même temps, son admiration ne se noie pas complètement dans l’aura du meneur des Bleus.

« C’est difficile de ne pas regarder Tony jouer, tellement il est fort et impressionnant. Mais cela a duré deux semaines. A un moment donné, il faut jouer ! J’ai beaucoup moins de responsabilités. C’est pour cela qu’on me voit un peu en retrait mais c’est normal. »

Ce soir, sans Tony

L’importance d’un Tony Parker : elle se mesure facilement. Contre Valence la semaine dernière avec 34 points, contre tout le monde en championnat (20 points, 5 rebonds et 6 passes de moyenne). Et c’est sans parler de ses activités extra-basket dans ses chaussures de patron. Alors, pour le match d’Eurocoupe de ce soir, sans Tony, Westermann ne veut pas voir cette absence comme une faiblesse.

« Oui et non. On a prouvé en début de saison qu’on était capable de gagner sans lui. Mais c’est certain que ces derniers temps, Tony a été très important. Son absence est un handicap, mais on est douze dans l’équipe. Il faut qu’on joue soudés. »

Westermann se cherche mais assume

Et quand on aborde le sujet, Westermann ne se défile pas. Il est bien conscient de sa situation et ne se cache pas pour assumer ses responsabilités. Sa maturité hors des terrains ne saurait tarder à se traduire sur les parquets, pour peu que Pierre Vincent lui octroie davantage de temps de jeu.

« Oui, je cherche encore ma place pour apporter le plus possible à l’équipe. Pour le moment, je n’y arrive pas totalement. Mais je donne le maximum, je cherche… »

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