William McDowell-White, de l’Alba Berlin à la JL Bourg

Le secteur extérieur de la JL Bourg pour la saison 2025-2026 est désormais bouclé avec la signature de William McDowell-White. S’il était encore sous contrat avec l’Alba Berlin, l’Australien s’est remis sur le marché dès lors que le club allemand de ne pas poursuivre en Euroleague et a opté pour le projet burgien.

Ce meneur de 27 ans au physique imposant (1,95 m, 90 kg), capable d’également évoluer au poste 2 voire 3, s’est d’abord formé en Allemagne puis aux États-Unis, élargissant ainsi sa compréhension du basket à l’échelle internationale. Une expérience qui s’est avérée payante puisqu’il a ensuite été appelé pour disputer les qualifications à la Coupe du monde avec les Boomers. Il est ensuite retourné en NBL, où il est devenu une référence après trois saisons passées aux New Zealand Breakers, avant de rejoindre l’Alba Berlin pour goûter à l’Euroleague.

Réputé fort défenseur, il valait 5,7 points, 1,7 rebond et 3,8 passes décisives de moyenne en C1 cette saison. Il partagera le backcourt de la JL avec Darius McGhee, Assemian Moulare et Antony Labanca, Adam Mokoka et Both Gach évoluant sur les postes 3 et 2 selon les configurations.

La réaction du consultant François Lamy : « Remplacer un joueur irremplaçable comme Hugo n’est pas chose aisée. Il y avait des caractéristiques très précises dans l’aspect physique et dans les statistiques avancées que l’on recherchait en priorité, notamment ce ratio pourcentage de passes / usage rate, assez unique pour Hugo et que l’on retrouve avec William, avec cette capacité de créer sans monopoliser le ballon. Sa signature est aussi un bon indicateur de l’attractivité de la JL, puisque même si l’Alba n’a pas fait une bonne saison sur le plan des résultats, cela reste un club référent en Europe, avec une culture de jeu très spécifique, assez proche du jeu espagnol. L’agent de William est aussi celui de Darius McGhee et il a également sûrement perçu la manière de s’assurer d’une belle complémentarité de profils. Nous souhaitions varier les axes de création et ne pas reposer uniquement sur des joueurs à l’aise sur du jeu direct, ce qui est souvent le cas des meneurs formés aux US. Pour autant, l’aspect physique était aussi important, et trouver l’ensemble de ces caractéristiques précises n’était pas évident. Nous pensons que c’est ce profil précis qui peut aider l’équipe de l’an prochain à performer. »